Les échos de l’hémicycle...
Vaccin : débat sur la troisième dose
Pour Christophe Robino, président de la Commission des Intérêts sociaux et des Affaires diverses, « le rappel est important, il n’est pas à la carte, ce n’est pas le taux d’anticorps qui détermine si on doit faire le rappel ou pas. Il faut faire la dose de rappel, c’est unanime dans le monde. C’est le seul moyen d’être armé correctement contre cette épidémie» . Une manière de réagir à la décision du gouvernement de mettre à disposition aux Monégasques et résidents, un document justifiant d’un taux d’anticorps neutralisant assez élevé pour différer leur troisième dose de rappel.
Sur le sujet, le conseiller de gouvernement-ministre pour les Affaires sociales et la santé, Didier Gamerdinger précise « qu’il faut aller au rappel » et que 6 000 ont déjà été faits. « Le travail de suivi sérologique que nous avons fait nous a permis de proposer des rappels. Certains ont des taux d’anticorps très élevé. La réponse pragmatique est de dire : ‘‘vous pouvez patienter deux mois’’, d’où le document. Pour autant, oui la troisième dose est nécessaire. » Une réponse qui ne satisfait pas le docteur Robino, qui lance : « Aujourd’hui nous avons des connaissances très limitées sur les modes de protection contre ce virus. Le consensus dans le monde est de faire la dose de rappel, de ne pas attendre. Des gens avec des taux d’anticorps élevés peuvent développer des infections cliniques. S’ils développent ces infections cliniques, ils sont plus contagieux et vont contaminer plus de monde. Mes collègues de l’hôpital sont perplexes sur ce genre de communication. » Une déclaration soutenue par Marine Grisoul, l’élue confirmant que
« beaucoup de médecins rejoignent la pensée et la réflexion du docteur Robino ».
Quatre à six mois pour obtenir une carte de résident…
Ce délai, le conseiller national Pierre van Klaveren le déplore. « Pendant ce délai, la personne paye son loyer, mais ne peut pas entreprendre d’activité sans carte. Quatre à six mois, c’est très long, c’est la moitié d’un bail. Ce n’est pas une critique faite au personnel du service des résidents, mais on parle de l’attractivité du pays. » Sur ce point, Patrice Cellario a pu apporter des précisions. « Nous avions beaucoup d’espoir sur la carte sécurisée numérique. Mais nous avons eu des soucis de mise en oeuvre de la délivrance de la carte. Ça se compte en milliers de cartes par an. La mise au point de l’imprimante a été plus délicate que prévu », détaille le conseiller de gouvernement pour l’Intérieur. Le problème devrait être résolu par le renfort des équipes pour maîtriser le rythme de délivrance à la fois pour les primo-arrivants et pour le renouvellement des cartes.
Pénurie de logements domaniaux : une réponse le 14 ?
Le ministre d’État a fait savoir aux élus exprimant leurs craintes sur une pénurie de logements domaniaux neufs à l’horizon 2024/2025, qu’il serait en mesure de revenir avec des propositions avant le 14 décembre. Une manière de répondre à un courrier co-signé par les 24 conseillers nationaux demandant au gouvernement de respecter ses engagements sur le Plan national au logement, sous peine de ne pas voter le budget, le 16 décembre.