Sandra Paire et Yves Juhel confiants, la gauche mobilisée
« Enfin ! C’est une bonne nouvelle, les Mentonnais vont pouvoir s’exprimer. Dommage qu’il ait fallu attendre autant de temps... réagissait Sandra Paire après que l’arrêté a été publié. On ne peut que s’en réjouir. Les Mentonnais nous posaient la question depuis un mois. Ils ne comprenaient pas pourquoi les électeurs n’intervenaient pas. » L’ancienne première adjointe indique ne pas avoir encore finalisé de liste. Mais fait état de la satisfaction des démissionnaires. « Nous sommes contents, nous ne nous sommes pas battus en vain. C’était important que la loi soit respectée. »
De son côté, Yves Juhel assure prendre acte de l’arrêté. « Le conseil municipal a été installé jeudi soir. L’équipe est prête, motivée. Nous avons déjà beaucoup travaillé, on reprend les grands dossiers pour lesquels nous avons été élus en 2020 », glisse-t-il. Quant à sa liste pour l’élection à venir, elle sera composée « d’hommes et de femmes investis, en dehors de toute pression politique et pour le seul intérêt des Mentonnais », expose le maire, contraint à remettre son mandat en jeu. Avant même de connaître la décision prise par la préfecture, la « gauche unie » et les écologistes avaient quant à eux fait part de leur indignation. Laissant planer le souhait d’un nouveau scrutin. « L’élection du nouveau conseil municipal à Menton n’est que la confirmation de la fin prochaine d’une époque. Les nouveaux élus, dans leur tentative de sauver les derniers vestiges du guibalisme, ne peuvent justifier d’unions politiques contre nature au motif de l’intérêt général », grinçait le responsable local du PS, Frédéric Pellegrinetti. Rejoint par le porte-parole des écologistes, Laurent Lanquar-Castiel, pour qui Menton était devenue la « perle de la honte ».
« En faisant entrer les membres d’une liste d’extrêmedroite au conseil municipal (2 adjoints et 3 délégations), le maire trahit le pacte républicain et le vote des citoyens », poursuivait-il.