« Ça évitera les armoires à pharmacie qui débordent »
La vente des médicaments à l’unité, « j’en avais entendu parler mais je ne savais pas que c’était désormais possible et que chaque pharmacie pouvait décider de le proposer ou non ,reconnaît Alexandra, rencontrée à la sortie de la pharmacie de la Gare du Sud à Nice, une boîte de lotion antipoux à la main. C’est une bonne idée. Ça évitera les armoires à pharmacie qui débordent, même si je ne me sens pas tellement concernée car je rapporte systématiquement mes médicaments périmés. Disons que ça évitera le gaspillage ». Pour autant, la jeune femme ne se dit pas forcément prête à changer d’officine si son pharmacien ne proposait pas ce service, pour se rendre dans une autre qui aurait fait le choix de s’inscrire dans cette démarche. « Je vais au plus simple, le plus près de chez moi ou du bureau ».
« Compliqué à mettre en place »
« Est-ce que ça va vraiment changer quelque chose ? », s’interroge, dubitative, Laëtitia, venue acheter des comprimés pour traiter une rhinite.
La jeune femme reconnaît que chez elle, boîtes et flacons de médicaments non utilisés finissent à la poubelle, quand elle se décide à en faire le tri. Gilles est séduit par cette démarche. Père de trois enfants, il dit penser à la planète. « Mais ça a l’air compliqué à mettre en place, comme tout ce qui concerne l’écologie. Les gens ne sont pas prêts à changer leurs habitudes, surtout quand ça ne leur coûte rien ou presque, car la très grande majorité des médicaments sont intégralement remboursés par la Sécurité Sociale ». péfloxacine, moxifloxacine, norfloxacine, enoxacine, fluméquine, thiamphénicol.
Les résultats de cette étude, publiés dans la revue scientifique PLos ONE en 2017, révèlent que 80 % des patients s’étant présentés