Monaco-Matin

Une démonstrat­ion Ferrari avec Charles Leclerc dimanche

- THOMAS MICHEL G. L.

Comme chaque année, la jeune génération de pilotes sera au rendez-vous de l’Historique ! Par passion avant tout, pour le spectacle ensuite, par respect beaucoup. Car avant le règne de l’informatiq­ue, la science du volant ne valait rien sans une condition physique hors norme et une témérité certaine. Le pilote monégasque Charles Leclerc a pu en faire l’expérience fin avril en tournant sur le circuit de Fiorano, en Italie, au volant de la Ferrari 312 T4 pilotée par Gilles Villeneuve en 1979. Une sortie comme un hommage au pilote canadien, 40 ans après sa mort lors des essais du Grand Prix de Belgique.

« Les voitures de l’époque étaient folles »

Une expérience qui a surtout permis à l’actuel leader du championna­t F1 de mesurer l’évolution de sa discipline. « Les voitures de l’époque étaient folles. Je veux dire, on n’arrête pas de parler de sécurité. Mais je pense que pour nous, pilotes, jusqu’à ce que vous conduisiez une de ces voitures, vous ne pouvez pas ressentir ce qu’ils vivaient (...) C’est

Charles Leclerc a découvert de nouvelles sensations au volant de la Ferrari 312 T4 de Gilles Villeneuve en 1979.

incroyable. C’était une voiture très joueuse, très survireuse, mais très amusante à conduire et j’ai vraiment apprécié (...) Aujourd’hui tout se joue au moindre détail, à l’époque je pense que c’était vraiment à celui qui prenait le plus de risques. C’était probableme­nt plus la bravoure qui ressortait. »

Réputé pour ne pas avoir froid aux (Capture d’écran vidéo Formula One) yeux en piste, le Monégasque se tire la bourre avec le champion en titre, Max Verstappen. Tous deux sont attendus ce week-end à Monaco. Le Hollandais dans les paddocks le samedi, comme nombre de people, et Charles le dimanche pour une démonstrat­ion Ferrari programmée entre 13h30 et 14h.

Attention, cette année, un trophée peut en cacher un autre sur le podium du Grand Prix de Monaco Historique. Dimanche, chaque vainqueur recevra la prestigieu­se coupe de SAS le Prince de Monaco, bien sûr. Mais les huit hommes forts du jour se verront aussi remettre le

« MGPH Legend Trophy » à l’effigie de l’un des as du volant ayant donné leur nom aux différente­s séries (voir « les plateaux » page précédente). Dès le premier coup d’oeil sur ces récompense­s originales, les connaisseu­rs auront reconnu la patte de l’artiste cannois Yvon Amiel, créateur de tableaux, figurines, art cars... et dessinateu­r des aventures d’Antoine le Pilote (éditions Gilletta), le héros des petits et grands enfants mordus de sport auto.

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