« Comme chaque piste est différente, il faut qu’ils sachent comment ça se passe ici »
Il est le garant du respect du timing durant les trois jours de course. Jacques Rossi, directeur de course depuis 25 ans à l’Automobile club de Monaco et sur cette nouvelle édition du Grand Prix historique de Monaco, nous explique l’importance de ce moment dans un week-end de compétition.
En quoi est-il primordial de prendre le temps d’expliquer toutes les règles avant le début du week-end ?
Déjà, c’est pour leur rappeler le règlement particulier pour qu’ils soient au courant des procédures. On leur fait voir le circuit pour qu’ils visionnent les points délicats sur la piste. Comme chaque piste est différente il faut qu’ils sachent comment ça se passe ici.
C’est aussi l’occasion d’un moment d’échange avant d’envoyer les voitures en piste ?
Oui, mais pendant le week-end on peut refaire un autre briefing le matin s’il y a nécessité par rapport à comment se sont passés les essais libres ou les séances qualificatives. On peut à ce moment-là reprendre certains points du briefing ou du règlement pour les réexpliquer. Ou alors s’il y a des interrogations sur la piste.
Le briefing revêt une importance capitale pour les organisateurs...
Ce moment précis est l’explication de tout le meeting qui va se passer. Aussi bien leur expliquer le temps qu’ils ont sur chaque séance, quelles sont les procédures par rapport au nombre de concurrents ou autres.
Comment vivez-vous ce moment ?
Disons qu’on ne l’appréhende pas. On ne l’apprécie pas non plus. C’est un moment qui fait partie du job. Là en plus, ce sont des pilotes qui ne sont pas des professionnels. Donc on insiste beaucoup plus sur certains points pour protéger nos commissaires et leur expliquer ce qu’il en est.