OGC Nice : rien à perdre
Après une longue coupure de presque un mois sans disputer la moindre rencontre, les Niçoises remettent le bleu de chauffe avec la réception du deuxième, Brest (20h30). Une formation taillée pour la Ligue des champions, qui vient tout juste d’être éliminée en quart par l’ogre de cette compétition, Györ. Après un match aller où elles ont tenu tête aux Hongroises (21-21), les Finistériennes ont sombré lors du retour (23-35). Elles traversent une période difficile avec une autre défaite cinglante à domicile face au rival messin en championnat, inscrivant seulement deux buts en seconde période (12-24). Dans ce contexte, Marjan Kolev veut croire aux chances de ses filles.
Trop décimé ?
« Les choses ont changé, mais on était leur bête noire il y a quelques années. Brest est dans une spirale négative, il faut surfer dessus pour l’embêter du mieux qu’on peut. » Les Bretonnes viendront avec la ferme intention de repartir de l’avant dans cette course à la deuxième place engagée avec Paris, directement qualificative pour la finale. L’OGCN joue aussi quelque chose en cette fin d’exercice. Il y a la sixième position à aller chercher, qui offrirait un ticket pour l’Europe. Avec un calendrier favorable lors des deux dernières journées (déplacement à Celles, réception de Plan-de-Cuques), il y a une vraie opportunité. « C’est quelque chose qui peut être envisageable, pense Kolev. On peut s’accrocher à ça, tenter de transformer l’impossible en possible. » Mais ce dernier est aussi rattrapé par la réalité du moment, avec un groupe plus que décimé : «Onveuty croire mais c’est difficile avec de nombreuses professionnelles touchées ou arrêtées, et des blessures qui affectent aussi notre centre de formation. On est clairement amoindri. »
La base arrière principalement, avec la blessure longue durée de la capitaine Abdelmalek, véritable métronome offensif. Mais Kolev veut avant tout voir ses joueuses porter le maillot avec fierté. Comme toujours depuis des années, ce qui fait que le club est premier au niveau du ratio budget-résultats.