La figure qui va incarner la série Bardot enfin dévoilée
La jeune comédienne finalement choisie pour incarner le mythe B.B. se nomme Julia de Nunez. Cette Parisienne a côtoyé le petit-fils Belmondo et Yvan Attal durant un tournage en grande partie varois.
De l’avis de tous ceux qui l’ont côtoyée sur le plateau de la série, en tournage après Paris, du 11 avril au 6 mai dans la presqu’île tropézienne, elle a le minois idoine pour camper celle que le monde entier a découvert dans les 50’s, Brigitte Bardot. « Elle est magnifique, avec un vrai petit air de B.B. ! », s’enchante une figurante azuréenne qui l’a découverte lors du tournage. Et pourtant, que de mystères autour de Julia de Nunez. La petite vingtaine, cette Parisienne (comme Bardot donc) baignée dans le milieu culturel par ses parents, est passée en 2021 par l’école d’art dramatique privée Perimony de Paris, qui a vu défiler Fanny Ardant, Sabine Azéma, Marlène Jobert ou Camille Cottin.
Une « créature de rêve » mais inconnue
« Une élève discrète mais très prometteuse et investie, avec une belle énergie ! Julia a participé au casting, a été retenue, et du coup a mis en pause sa formation pour interpréter ce rôle iconique qui ne se refuse pas. Elle a beaucoup travaillé pour s’imprégner de la vie de son modèle et que ce premier rôle fasse date dans sa carrière », relate la directrice, Marie-Astrid Perimony, dont le papa Jean avait pour élèves Jean-Pierre Bacri ou André Dusssolier.
Un profil assez « vierge » pour coller aux desiderata de la production qui recherchait « une actrice encore inconnue du grand public » pour camper la star que les ÉtatsUnis nous envient. La co-réalisatrice Danièle Thompson parlait, elle, lors de ses recherches d’« une créature de rêve avec de la personnalité. J’espère que ce sera une découverte ! ».
B.B. trop sulfureuse pour Netflix ?
« Ce sera romanesque et librement inspiré de la réalité. C’est à la fois le portrait d’une jeune femme de 15 à 26 ans au destin insensé, et à travers elle, celui d’une époque, les années cinquante-soixante et de la condition féminine », pitche la fille de Gérard Oury, qui partage la caméra et le scénario avec son fils Christopher Thompson. Pour des questions de confidentialité, de nombreux décors naturels ont été transférés ailleurs dans le Var. Ainsi, Ramatuelle, aux ruelles plus « paisibles », a été préféré pour plusieurs scènes à Saint-Tropez, la place des Lices a été reconstituée à La Garde-Freinet, et des scènes de plage normalement pensées à Pampelonne ont été filmées à... Brégançon. Aucune date n’a été communiquée par France 2 pour l’arrivée sur les écrans de cette vague Bardot constituée de six épisodes de 52 minutes.
Les prises de position et la personnalité clivante de notre B.B. nationale sentant a priori trop le soufre pour une multinationale américaine, Netflix n’a finalement pas participé financièrement autant qu’espéré, diminuant ainsi le budget initial de cette saison 1. La suite est bien entendu conditionnée par la réception critique et publique de « l’oeuvre ».