L’accessibilité au hameau de Castérino cet été en question
Alors que l’unique route RD 91 qui monte au hameau de Castérino est toujours en travaux et ne devrait être totalement rétablie qu’à l’automne, le Département est en train de finaliser des travaux sur le bas de la RD 91 – jusqu’au lac des Mesches – et sur la piste des 50 lacets afin de permettre aux touristes d’avoir deux accès par lesquels remonter dans la vallée des Merveilles cet été. Concernant l’accès routier par le lac des Mesches, il faudra néanmoins continuer une partie du chemin à pied. Raison pour laquelle le conseil départemental prévoit la livraison d’une passerelle piétonne d’ici le 15 juin, au-dessus du torrent de la Bieugne. « En complément, la Carf mettra en oeuvre une navette depuis la passerelle piétonne jusqu’à Castérino », avait-il indiqué. Problème : la mise en place de ce système de navette ne semble pas encore totalement au point du côté de l’agglomération. Sébastien Olharan, le maire de Breil-surRoya, est donc intervenu en fin de séance pour évoquer le sujet.
Les navettes au coeur du débat
« Les propositions faites par la Carf in fine laissent à penser qu’il y aurait un système de navette uniquement depuis Tende, La Brigue, St-Dalmas, jusqu’à Castérino, mais pas entre le glissement de terrain qui est survenu et Castérino… Or c’est là que ça me semblait particulièrement important, plus que jusqu’au lac des Mesches où les gens peuvent monter en voiture », a-t-il souligné, craignant que les gens qui traversent la passerelle piétonne ne se retrouvent ensuite « sans transport, au milieu de nulle part ». « Il va y avoir une navette qui sera mise à disposition sans chauffeur sur cette partie, et les commerçants et hôteliers sont apparemment d’accord pour conduire les touristes à tour de rôle », lui a répondu Daniel Alberti, le maire de La Brigue. « Autant cet hiver, ponctuellement, les hôteliers pouvaient aller chercher les personnes qui traversaient à pied, autant si on est sur une fréquentation importante – et c’est le but – ça ne me semble pas gérable, poursuit Sébastien Olharan. Quitte à embaucher quelqu’un de là-haut, mais il faudrait vraiment une navette régulière, et dans le cadre d’une mission de service public, pas par un privé. » « Il faut qu’on prenne un temps de travail avec le Département, qu’on se coordonne et trouve la meilleure solution », a balayé Yves Juhel, mettant fin à la discussion.