Une ado de 13 ans tente de percuter des policiers en voiture à Besançon
Une fillette de 13 ans au volant d’une voiture dans les rues de Besançon a été interpellée jeudi après avoir tenté de percuter des policiers qui lui intimaient de s’arrêter et auxquels elle essayait d’échapper, a-t-on appris hier. Elle a été déférée devant le parquet de Besançon pour « refus d’obtempérer, violences aggravées sur personnes dépositaires de l’autorité publique et port d’arme ». Elle avait été repérée par des policiers menant une opération anti-rodéos urbains, alors qu’elle se livrait à des dérapages inquiétants devant un collège à la sortie des cours.
Cette fois, ça y est : les candidatures pour les législatives sont closes depuis hier, 18 heures, dans les 577 circonscriptions de France, donnant le coup d’envoi à la course à l’Assemblée nationale. Si les principales formations politiques avaient déjà publié la liste des investis, quelques derniers doutes restaient à lever. Notamment en Corrèze où l’ex-président François Hollande a confirmé au journal La Montagne qu’il ne serait pas candidat dans son fief de Tulle, estimant qu’il « n’avait aucune vocation » à redevenir député. En Gironde, le député ex-LREM Benoît Simian (« Libertés et territoires »), qui a comparu fin mars pour harcèlement de son épouse dans un divorce houleux, a, lui, annoncé sa candidature. Tandis que dans les Hauts-de-Seine, le député sortant LREM Thierry Solère, d’abord candidat à sa propre succession, a finalement jeté l’éponge alors qu’il est mis en examen dans plusieurs affaires. Enfin, dans le Loiret-Cher, après avoir hésité, Guillaume Peltier, ex-LR qui a rallié Éric Zemmour à la présidentielle, a annoncé qu’il se présenterait pour « Reconquête ! ».
Lancement de la campagne le 30 mai
Avec cette clôture des candidatures dans les 577 circonscriptions, la campagne officielle va pouvoir démarrer le 30 mai, avant le premier tour du
Il y a cinq ans, ils étaient 7 882 à se présenter.
12 juin. Le ministère de l’Intérieur devrait dévoiler lundi les listes complètes des candidats par circonscription. Il y a cinq ans, ils étaient 7 882 à se présenter aux législatives, soit une moyenne de près de 14 par circonscription et 1 300 de plus que cinq ans auparavant. Nouveau venu dans le paysage politique français, le parti présidentiel LREM avait alors obtenu la majorité absolue avec ses alliés du Modem. Emmanuel Macron espère y parvenir à nouveau pour mener à bien son programme et soutenir son nouveau gouvernement dont la composition a été dévoilée (lire en pages 2-3). La majorité présidentielle se présente cette fois-ci sous la forme d’une « confédération » appelée « Ensemble ! », qui regroupe LREM et ses alliés Agir, le Modem, le Parti radical et la nouvelle formation de centre droit « Horizons » lancée par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe. Elle a investi 556 candidats.
Face à la coalition macroniste, le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen lance 569 candidats, mais sans accord avec « Reconquête ! », le parti du polémiste Éric Zemmour (550 candidats), ou Debout la France, celui du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan. La gauche, en revanche, part unie. Sous l’égide de Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise, le PS, EE-LV et le PCF se sont rassemblés sous la