Édition cette année Un tremplin pour jeunes talents
80 000 euros.
Pour autant, Denis Anouilh n’a pas définitivement jeté l’éponge, puisqu’il reste propriétaire des dates (première ou deuxième semaine de mai) jusqu’en 2023.
« On va s’employer à relancer et sauver le tournoi. On a l’espérance, mais il faudrait qu’on trouve un partenaire principal et que la mairie nous laisse utiliser ses installations ».
La mairie par la voix d’André Rihan, adjoint aux sports à Cagnes-sur-Mer, n’a pas définitivement fermé la porte. « Péréniser le tournoi est un enjeu majeur, on étudie de près le projet ».
Mais pas question pour autant de faire des folies financières. «On parle de l’argent du contribuable, donc il ne faut pas faire n’importe quoi. Avec les restrictions liées à la Covid, on avait passé la capacité de 1000 à 500 places et il n’y avait même pas 250 personnes... On est très attaché au tournoi, Monsieur le maire (Louis Nègre) y tient énormément, mais Monsieur Anouilh doit trouver davantage de partenaires privés et les retombées pour la ville de Cagnes doivent être plus importantes ».
Quelques beaux noms ont inscrit leur nom au palmarès du tournoi cagnois. On retrouve ainsi la Suissesse Timea Bacsinszky
(2007), l’Estonienne Kaia Kanepi (2010), ou la Française Caroline Garcia (2013, ci-dessus), qui ont fréquenté le top 15 mondial. «Ons Jabeur (actuelle 7e mondiale) est venue plusieurs fois, reprend Denis Anouilh. Les meilleures Françaises aussi, comme Alizé Cornet, Kristina Mladenovic, Tatiana Golovin ou Pauline Parmentier ».
L’Espagnole Sara Sorribes Tormo est la dernière joueuse à avoir remporté le tournoi. C’était en septembre 2020. « Nous avions décalé la date, mais nous étions l’un des rares tournois qui s’était tenu cette année-là ».