Monaco-Matin

« La douleur est toujours là »

Rafael Nadal s’est entraîné sans gêne depuis son arrivée à Paris mercredi, mais l’Espagnol, qui vise un 14e titre, a rappelé que la douleur était présente.

- Aujourd’hui

Avez-vous récupéré de la douleur au pied qui vous a handicapé à Rome ?

Oui. Même si en fait il n’y a rien à récupérer (sourire). Ça m’arrive souvent à l’entraîneme­nt. Il est vrai que j’ai souffert pendant deux jours, mais ça va mieux et c’est pour ça que je suis là. A Rome, j’avais expliqué de façon très ouverte ce qui m’arrivait et j’avais souligné que ça pouvait aller mieux assez rapidement. J’espère que c’est bien le cas. La douleur est toujours là et elle ne va pas disparaîtr­e maintenant. La question est de savoir si son intensité va me permettre de jouer avec de réelles chances ou non. Je suis venu pour faire le meilleur résultat possible et si je ne m’en sentais pas capable, je ne serais probableme­nt pas là.

Mon véritable objectif est de simplement bien m’entraîner pour être compétitif dès le premier tour. Ensuite, nous verrons comment ça se passe. Malheureus­ement, je n’ai pas eu la préparatio­n voulue et cette fracture des côtes (à Indian Wells en mars) a cassé la belle dynamique que j’avais depuis le début de l’année. Mais en sport, les choses peuvent vite changer et la seule chose que je puisse faire, c’est d’être prêt si ça arrive.

Rafael Nadal, qui entre en lice aujourd’hui contre l’Australien Jordan Thompson, espère que son corps le laissera tranquille.

« Je sais bien qu’il ne me reste plus beaucoup d’occasions »

En Australie aussi vous étiez arrivé en manque de compétitio­n en raison de votre pied. Peut-on comparer avec votre situation aujourd’hui à Roland-Garros ?

En Australie, j’étais arrivé avec très peu de préparatio­n (après quasiment sept mois sans jouer en raison de sa blessure au pied gauche, ndlr), mais le pied allait mieux qu’aujourd’hui. C’était un énorme avantage parce que ça me

permettait de jouer plus rassuré. Ici, l’histoire démontre que si je joue bien, mes chances de gagner sont plus élevées qu’en Australie. Là-bas, l’autre aspect positif est que j’avais pu m’entraîner plusieurs semaines auparavant. Donc on verra. Je ne sais pas combien de Roland-Garros il me reste à jouer, je sais bien qu’il ne me reste plus beaucoup d’occasions, alors je vais faire de mon mieux.

Quelle a été votre réaction lorsque vous avez vu que vous étiez dans la partie de tableau la plus difficile avec notamment Djokovic,

Zverev et Alcaraz ?

J’aurais préféré ne pas savoir ! Non, en fait je m’en moque. D’un point de vue psychologi­que ça ne me fait rien. En termes de tennis, le haut du tableau, si on regarde les noms, est compliqué. Mais nous sommes dans un tournoi du Grand Chelem et on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je suis suffisamme­nt humble pour me concentrer simplement sur mon premier match (contre l’Australien Jordan Thompson). Peu m’importe quels adversaire­s je pourrai ensuite rencontrer.

Samedi, la finale de la Ligue des champions entre votre club de coeur le Real Madrid et Liverpool se jouera tout près au Stade de France. Avez-vous demandé à ne pas jouer à ce moment-là ?

Je suis là avant tout pour jouer Roland-Garros. Mais évidemment j’ai déjà mes billets !

Court central (à partir de 11h) : I. Swiatek (Pol/1) - L. Tsurenko (Ukr) D. Parry (Fra) - B. Krejcikova (Rtc/2) J. Thompson (Aus) - R. Nadal (Esp/5) N. Djokovic (Ser) - Y. Nishioka (Jap)

Suzanne-Lenglen :

N. Osaka (Jap) - A. Anisimova (USA/27) S. Wawrinka (Sui) - C. Moutet (Fra) A. Kontaveit (Est/5) - A. Tomljanovi­c (Aus) L. Harris (Afs) - R. Gasquet (Fra)

PRINCIPAUX RÉSULTATS 1er tour :

 ?? (Photos EPA/MaxPPP) ??
(Photos EPA/MaxPPP)

Newspapers in French

Newspapers from Monaco