Drones au Festival de Cannes deux touristes interpellés
VALLAURIS Une famille violentée lors d’un braquage à domicile
Les braqueurs ont fait irruption dans la villa en pleine nuit.
Un cauchemar. C’est ce qu’ont vécu un couple et leurs deux filles, dans la nuit de jeudi à vendredi, dans leur villa familiale de Vallauris. Selon nos informations, quatre malfaiteurs y ont fait irruption avec fracas au milieu de la nuit.
Les individus étaient cagoulés. Ils auraient mis rapidement la famille à l’écart, non sans que des coups ne soient échangés.
Les voleurs auraient fait main basse sur nombre de valeurs, bijoux et argent, pour une somme conséquente. Ils ont pu prendre la fuite.
Une enquête a été ouverte, confiée à la police judiciaire, a confirmé hier soir à Nice-Matin le procureur de Grasse, Damien Savarzeix.
G. L. À malin, malin et demi. En plein festival de Cannes, des astucieux pensaient pouvoir jouer aux paparazzis par les airs. Un drone bon marché, une télécommande, et hop, voilà des plans magnifiques et des photos de stars originales. Problème : c’est formellement interdit. La Section opérationnelle de lutte contre la cybercriminalité (Solc) de la gendarmerie veille au grain, dans un dispositif placé sous l’autorité du préfet des Alpes-Maritimes, depuis le toit du Palais des festivals. Le but : sécuriser la 75e édition.
Bientôt convoqués
Ces gendarmes spécialisés sont équipés de fusils brouilleurs. Un radar, qui affiche tous les mouvements en temps réel, leur permet de détecter toute menace. Car, au-delà de la simple caméra, un drone pourrait tout aussi bien embarquer
Deux pilotes de drones, un Chinois et un Anglais, ont été interpellés.
des explosifs. Depuis le début du Festival de Cannes 2022, le 17 mai, quatre drones ont déjà été interceptés. Cette chasse aérienne est technologique. « Les gendarmes pointent le fusil vers le drone, repéré via le radar, et sont en mesure d’en prendre le contrôle », explique un militaire du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes. L’engin, une fois aux mains du pilote militaire, est ensuite posé au sol. La Solc est en mesure de détecter l’emplacement du pilote de drone, mais c’est bien souvent quand son propriétaire vient le récupérer qu’il est interpellé. Ce fut le cas la semaine dernière pour deux touristes, un Chinois et un Anglais. Leur balade touristique a donc inclus un détour par le commissariat de Cannes. Entendus, ils ont (Archives F. C.) été remis en liberté mais avec une convocation devant la justice française dans la poche.
« L’an dernier, nous avons eu jusqu’à trois vols illégaux par jour durant le Festival », avait dénombré il y a quelques jours le lieutenant-colonel Pascal Massa, officier adjoint au commandement du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes.