Un modèle pour les autres collectivités
Plus de 7 M€ ont été nécessaires pour réaliser l’ensemble du projet, financé à 45 % par l’Agence de l’eau, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et la Région. « Des subventions très intéressantes. Quand on est précurseur, on a beaucoup d’aide. Mais ceux qui emboîtent le pas en ont moins. Peut-être y aura-t-il à nouveau des aides conséquentes compte tenu de la situation actuelle concernant le gaz ? En tout cas, depuis la création de notre digesteur, on a des visites en permanence », se félicite Philippe Chaniol, chargé de mission au sein de Véolia.
1M€en2021
« Les représentant des collectivités des Alpes-Maritimes, du Var, des Alpes-de-HauteProvence, des Bouches-duRhône, viennent se renseigner pour mettre en place ce genre de procédé, modèle d’économie circulaire », détaille le spécialiste. Des communes d’autant plus intéressées que l’investissement est rapidement amorti. Pour preuve, la somme récoltée par la vente du gaz, un million d’euros l’année dernière.
« On produit bien plus que prévu »
« J’avais été prudent quant à mes estimations car on ne pouvait pas connaître la qualité des boues. J’avais donc monté le projet en espérant qu’on pourrait produire 600 000 m3 et récupérer 700 000 euros par an. Mais la qualité des boues est telle qu’on produit bien plus que prévu, s’enthousiasme Philippe Chaniol. Cela vient du type de traitement physico-chimique puis biologique de l’usine. On a 80 % de boues primaires qui n’ont pas subi de minéralisation et urbaines, car il n’y a pas de grosses industries sur l’agglomération ».