Qui sont les bénévoles qui se sont mobilisés hier ?
Sous l’eau, sur la plage et dans les enrochements, ils étaient une cinquantaine mobilisés pour cette matinée chargée aux côtés de la Ville de Cap-d’Ail qui était en charge de toute la logistique en mettant, à disposition du personnel, des sacs et une barge pour récupérer les déchets.
« Rendre à la nature ses droits »
Des femmes, des hommes et des enfants, tous bénévoles, âgés de 3 à plus de 80 ans, et venus de tous les horizons. Leur unique point commun ? Une prise de conscience que la planète est en danger et qu’il faut se relever les manches pour aller à son chevet. Sous l’eau, les plongeurs de l’association Bleu Gorgone, pour qui la mer et les criques de la Côte d’Azur sont le terrain d’observation favori.
« À la base nous étions juste un club de plongée. Et à force de trouver des déchets sur chacune de nos sorties, ce qui est déplorable pour notre environnement qui souffre de cet irrespect, nous avons eu l’idée de nous mobiliser sur le nettoyage des fonds marins. Entre Menton et Nice, nous nous mobilisons depuis deux ans pour débarrasser un maximum de détritus et rendre à la nature ses droits », explique Thomas Pomero qui préside cette jeune association.
Dix-huit plongeurs au total
Pour prêter main-forte aux six plongeurs de Bleu Gorgone, le club d’exploration sous-marine de Monaco est venu en voisin, ainsi que le club Remangia diving de Cap-d’Ail. Au total, dix-huit plongeurs, aidés de trois bateaux qui, durant plus de trois heures, ont scruté les fonds marins.
À leurs côtés, une autre structure locale, l’association MG Environnement, qui oeuvre toute l’année dans ce domaine à Cap-d’Ail.
« Notre terrain d’action hier c’était la plage et les enrochements, poursuit Virginie Guasco, membre de l’association et conseillère municipale. Nous avons pu nous rendre compte que le site est préservé. Notre travail de pédagogie au quotidien porte ses fruits et les mentalités évoluent. Enfin du positif ! »