Monaco-Matin

« Les potentiels clients nous disent bon courage, à l’année prochaine »

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« Le téléphone sonne pas mal ces derniers temps. Les gens nous demandent comment venir. Mais à la fin, ils finissent quasiment tous par nous dire “bon courage, à l’année prochaine” », raconte Nicolas Simmen, le gérant d’Accro Merveilles.

Cela va faire deux ans que son parc d’accrobranc­he et de VTT tourne à vide. Comme les autres acteurs économique­s du hameau de Castérino, l’entreprene­ur souffre de l’absence de route.

« L’été dernier, j’ai fait 3 500 euros de chiffre d’affaires au lieu de 85 000 euros », confie-t-il. La route des 46 lacets avait pourtant été ouverte, l’été dernier, mais les conditions strictes de circulatio­n avaient freiné sa clientèle qui vient à la journée. Conditions qui ont été reconduite­s cette année, à son plus grand regret.

La mise en place d’une navette entre le glissement de terrain et le hameau aurait pu être une solution pour rebooster son activité, mais encore fautil que la Carf se décide. Et vite. L’ouverture du parc est prévue pour la fête de la transhuman­ce de Castérino, le weekend du 25 et 26 juin.

En attendant, il prévoit d’assurer un « service minimum » qui évoluera en fonction des réservatio­ns. « Pour août, j’ai réussi à caler des groupes pour l’accrobranc­he et le VTT. C’est grâce au Secours Populaire qui paye des vacances à des familles du quartier de l’Ariane à Nice. Elles restent une semaine en hôtel et reçoivent des coupons pour faire des activités. Ça représente quand même plus de 100 personnes sur trois semaines. Ça me permettra de payer le personnel et les frais de réouvertur­e du parc. »

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(C. M.) Nicolas Simmen, gérant Accro des Merveilles.

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