Monaco-Matin

Antibes tombe de haut

Les Sharks se sont inclinés dans leur salle hier face à Blois (67-76). Une défaite synonyme de non-accession en Elite la saison prochaine. Chape de plomb et déception sur le parquet…

- Textes : Rudy KOSKAS Photo : Frantz BOUTON

Quoi de plus excitant qu’un match à la vie à la mort ? Antibes le savait : hier, dans une salle AzurArena chauffée à blanc, seule la victoire serait belle. Malheureus­ement, une fin de match ratée avec de mauvais choix et un physique chancelant ont mis à mort le rêve de Betclic Elite des hommes de Goethals.

La rencontre ? Des Sharks sous pression face à des Blésois,

LA SÉRIE

Match 1 à Blois Blois bat Antibes 86 à 66 Match 2 à Antibes Blois bat Antibes 76 à 67

forts de leur succès au match 1. On s’attendait à une partie où la moindre erreur allait se payer cash. Le public a été servi. Les visiteurs ne perdent pas de temps (26), Antibes semble encore aux vestiaires. Une gueulante de Goethals et ça repart ! Plus précis et agressifs en défense, les locaux reviennent rapidement et égalisent sur un 3 points de Petrov (8-8). Malheureus­ement, la machine n’est pas vraiment lancée.

Les yeux dans les yeux

Blois enchaîne alors qu’Antibes toussote son basket cumulant pertes de balles et maladresse­s. Avant que l’entrée de Monclar ne booste ses coéquipier­s (14-13) avec un Negrobar combatif (16-16) et un Johnson toujours aussi précieux (19-19). Le combat annoncé tient toutes ses promesses. Pour le début du deuxième quart-temps, les coéquipier­s de Derksen ne commettent pas la même erreur qu’en début de rencontre. Pied au plancher, ils regardent Blois les yeux dans les yeux avec Petrov, précieux au rebond, et Pansa qui fait respecter sa loi (26-21).

De l’espoir

Antibes est plus posé, prend le temps de faire tourner la balle et profite des quelques erreurs adverses. Les Sharks font la course en tête (28-23 puis 30-28) à la 15’. Blois grignote son retard et passe même devant (32-34) sur un tir de Vergiat, diablement efficace. Amselem et Negrobar ne se démobilise­nt pas et virent avec 3 longueurs d’avance (37-34). C’est peu mais suffisant pour continuer à espérer une belle. La tension monte de plusieurs crans dans la salle et sur le parquet. Antibes veut mais n’arrive pas à creuser l’écart, malgré Petrov et sa force tranquille.

Negrobar, monsieur plus

Au contraire, Blois inflige un sévère 6-0 et reprend la main (40-44). Les lancers francs ratés plombent un peu les velléités offensives antiboises. Il faudra cravacher jusqu’au bout pour arracher une égalisatio­n et une belle. C’est le moment choisi par Negrobar pour enfiler les points et égaliser à 50-50. L’agressivit­é défensive et offensive de Blois n’est pas un vain mot (54-56 à la 30’). Que dire du 4e quart-temps ? Des égalités à gogo. Avec d’un côté une formation, Antibes, qui ne veut pas arrêter sa saison sur son parquet et de l’autre, Blois, qui voit se profiler l’Élite.

A la 37’, tout est encore possible (65-65). La fin de match est terrible. En une minute, le rêve s’écroule pour Antibes avec une gifle 0-9 (un contre, une intercepti­on et une balle d’engagement perdue) ! Dans le money time, c’est la défaite assurée. Terrible pour de courageux Sharks qui ne peuvent que constater les dégâts et la supériorit­é des Blésiens sur les deux rencontres de la finale. Un scénario identique au match 1 avec des Antibois fatigués. Au bout des 40 minutes, un revers 67-76 et une énorme déception mais également de la fierté d’être allés jusqu’en finale alors que personne ne les attendait…

 ?? ?? Jean-Marc Pansa pris dans la nasse blésoise.
Jean-Marc Pansa pris dans la nasse blésoise.

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