Économie : la team Monaco en action
C’est une volonté affichée par le président du Conseil national que d’ouvrir cette conférence institutionnelle sur le pays. Et toute la machine « Team Monaco » s’est déployée pour vanter les atouts du pays vers des représentants de chambres de commerce et des bureaux de tourisme accompagnant les délégations officielles.
En ce sens, le Monaco Economic Board occupait hier plusieurs salons de l’hôtel Hermitage pour organiser des rencontres entre les délégations et les entrepreneurs monégasques.
« La diplomatie économique, c’est la ressource des petits États »
« Nous avons les mêmes problématiques business entre petits États car nous avons les mêmes obligations de nous conformer à une législation conçue pour des États plus grands. À partir de ces différentes obligations nous composons la recette du succès économique », explique Guillaume Rose, directeur général exécutif du MEB. Monaco avait d’ailleurs proposé de participer à la venue d’entrepreneurs des huit États participants à la conférence, mais les pays se sont montrés un peu frileux là où Monaco, et son team business, a davantage l’habitude de ces opérations de séduction.
Dans ce domaine, Guillaume Rose relève d’ailleurs l’importance de construire des synergies entre les chambres de commerces et les décideurs. « La diplomatie économique, c’est la ressource des petits États » ajoute-t-il. Et la conférence où il a partagé la scène avec Isabelle Berro-Amadeï, conseillère-ministre des Relations Extérieures en atteste. Leur objectif était de vanter les opportunités économiques possibles face à la diversité de la place monégasque. Un terrain de jeu qui attire particulièrement Saint-Marin, le Monténégro ou Andorre, où des synergies peuvent être envisagées avec la Principauté. Exemple avec une création made in Monaco, l’application Carlo qui permet de générer du cashback dans les commerces locaux. En trois ans d’activités le produit est désormais consolidé et se développe déjà dans d’autres villes (Valladolid en Espagne, Aix-en-Provence en France). L’opportunité de conquérir d’autres marchés, intéresse son fondateur, Antoine Bahri. « C’est le bon moment en effet », confirme-til, « de pouvoir rencontrer ces microÉtats qui ont une configuration très proche de Monaco, dont le produit Carlo serait adapté pour revitaliser le commerce de proximité » .Aufil des rendez-vous dans l’après-midi, des contacts sérieux se sont tissés avec Andorre et Malte…