Monaco-Matin

Les féminines de l’ASM à 180 minutes du bonheur

Après avoir connu sa première défaite en championna­t au pire des moments à Bourges, l’ASMFF a renversé la vapeur avec la manière lors du retour (3-1). La voilà à deux matchs d’une montée en D2.

- ADRIEN SANTUCCI

Stéphane Guigo n’avait pas reconnu ses joueuses il y a 10 jours de cela sur le terrain de Bourges (défaite 1-0). Cette fois, il a pu compter sur un groupe qui a montré son vrai visage et qui s’est donc logiquemen­t qualifié pour le second tour de barrage d’accession en D2 après l’avoir emporté dimanche à la maison (3-1). Bien plus conquérant­es et avec une envie débordante dès les premiers instants, les Monégasque­s ont tout de suite pris ce match par le bon bout, et se sont vues récompense­r par l’ouverture du score précoce de Chircop (1-0, 4’). Les compteurs étaient remis à zéro, et elles ont poursuivi leur domination, profitant d’une expulsion visiteuse. Domecq et Morse faisaient gonfler un peu plus la marque (3-0). La réduction du score des Berruyères et dix dernières minutes délicates à se faire peur n’y changeront rien. Un succès qui a débouché sur cette qualificat­ion qu’analyse le tacticien asémiste : «On s’est beaucoup parlé, et on s’est dit les choses à l’entraîneme­nt. Les filles se sont remises la tête à l’endroit et ont fair preuve d’une grosse déterminat­ion. C’est une première étape de franchie. »

Un second tour face à Toulouse pour un choc

50 % du chemin sur la route de la D2 a été effectué. Il reste maintenant encore un tour. Deux matchs et 180 minutes pour s’offrir un final rêvé. Certaineme­nt le morceau le plus dur de sa saison qui attend l’ASMFF. Les pensionnai­res du Rocher recevront Toulouse ce dimanche, avant de se rendre là-bas une semaine plus tard. Du très lourd puisque les Haut-Garonnaise­s ont littéralem­ent survolé leur premier tour en écrasant Mazères 15-0 sur les deux rencontres. Stéphane Guigo estime que Monaco ne sera pas favori : « On fait face à un club avec une structure profession­nelle. Ce n’est pas un petit club comme le nôtre. À Toulouse, il y a un passé. On fera preuve de beaucoup d’humilité. » Mais il n’est pas question pour autant d’en oublier l’objectif initial, à savoir monter en D2. Et pour cela, ses protégées se donneront les moyens d’y arriver : « On y croit dur comme fer, et on va tout faire pour aller au bout.

Ce serait quelque chose de magnifique pour le club de réussir cette performanc­e. » Qu’à cela ne tienne, l’ASMFF est tout proche d’écrire en lettres d’or la plus belle page de son histoire.

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(Photo marcellofo­tography06) L’ASMFF a su retourner la situation de la plus belle des manières.

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