Disparition de Marie-Hélène Audoye : l’enquête redémarre Cagnoise,
Trente-et-un ans après la mystérieuse disparition de la le nouveau « pôle cold cases » basé à Nanterre rouvre une information judiciaire. Un soulagement pour la maman de la disparue.
L’affaire avait été classée sans suite en 2013, le nouveau « pôle cold cases » basé à Nanterre rouvre une information judiciaire concernant la mystérieuse disparition de l’Azuréenne Marie-Hélène Audoye, le 21 mai 1991. Un soulagement pour Annie Audoye, la mère de MarieHélène. « Elle ne sera pas oubliée », sanglote-t-elle au bout du fil, depuis son appartement d’Antibes. Comme tant d’autres familles, Annie Audoye nourrit énormément d’espoirs en cette nouvelle juridiction nationale (1).
« Nous avons saisi le pôle “cold cases” (affaires froides en français, Ndlr) le jour même de son ouverture, à savoir le 1er mars 2022. Notre courrier a été le premier qui a été reçu par le cabinet d’instruction », précisait il y a quelques semaines Sophie Jonquet, l’avocate d’Annie Audoye. « Après un premier entretien auquel je me suis rendue seule, ma cliente et moi-même avons été reçues par la première vice-présidente de ce pôle, Sabine Kheris. »
Tournée commerciale entre Monaco et les Hautes-Alpes
La juge Kheris, connue notamment pour avoir soutiré des aveux à Michel Fourniret sur la disparition d’Estelle Mouzin en 2003, dont le corps n’a toujours pas été retrouvé, sera en charge du dossier de Marie-Hélène Audoye.
Sept procédures lui ont déjà été confiées. Parmi elles, des affaires dans lesquelles l’ogre des Ardennes - décédé l’année dernière - pourrait être impliqué. Alors qu’elle avait quitté son appartement de Cagnes-surMer pour une tournée commerciale entre Monaco et les Hautes-Alpes, Marie-Hélène Audoye, représentante en pharmacie, a-t-elle croisé la route d’un tueur en série ? A-t-elle été victime d’une rivalité amoureuse ? Sabine Kheris a désormais la lourde tâche de se replonger dans les méandres de cette disparition qui n’a jamais pu être expliquée et qui comporte de nombreuses zones d’ombre. 1. Dans l’espoir de recueillir des témoignages, Annie Audoye avait ouvert, il y a fort longtemps, une ligne téléphonique qui existe encore aujourd’hui : 04 92.91 06 23.