Monaco-Matin

« J’ai le vertige sur la Tour Eiffel »

- M. D.

L’aérophobie ? Carla Calcagno la comprend : « Je n’ai jamais ressenti cela en tant que passagère, mais c’est tout à fait logique de ne pas se sentir bien lorsque l’on n’a pas la pleine maîtrise de la situation. » Avec davantage de connaissan­ces, on prend confiance : « Les trous d’air, il faut les voir comme des vagues. » Et lorsque le pilote remet les gaz ?

« C’est une manoeuvre absolument classique, il s’agit de se positionne­r au mieux pour l’atterrissa­ge. Mais c’est vrai que cela provoque souvent des réactions vives dans l’habitacle. » Pour la faire courte, c’est un peu comme si votre passager hurlait de peur lorsque vous vous y reprenez à deux fois pour faire un créneau. « Sauf que voilà, il faut le savoir. » Pas impression­nable la pilote ? « La dernière fois, j’ai eu le vertige sur la Tour Eiffel… En vrai, je n’ai pas du tout cette sensation quand je vole, c’est incomparab­le. » Une sensation qui vaut mille mots.

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(DR) La jeune pilote a déjà 200 heures de vol à son actif.

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