Deux roues, deux podiums

Quand il ne flirte pas avec la limite volant en main, Soheil Ayari met la poignée dans le coin. On l’a encore constaté le weekend dernier sur la piste de la Sunday Ride Classic. Au Castellet, déjà, où ce pilote pour le moins éclectique a enchaîné deux podiums samedi et dimanche) au sein de la série KlassGP 250 après des bagarres acharnées contre un certain Guy Bertin (ci-contre, à droite), le vice-champion du monde 125 (en 1980), natif d’Aix-les-Bains comme lui. « Je roule sur une Fantic R250, une machine qui disputait le Mondial en 2005 (alors cravachée par l’Azuréen Arnaud Vincent, ndlr), et c’est un pur régal », lâche-t-il. « Je fais de l’enduro depuis toujours. La piste, j’y suis venu en suivant un copain : Sébastien Loeb. À l’époque, il s’entraînait souvent avec Michael Schumacher. Je me suis lancé dans sa roue un beau jour à Lédenon... et j’ai trouvé ça génial ». C’était en 2013, à peine un an avant sa première - et unique à ce jour - participation aux 24 Heures du Mans moto conclue sur le podium de la catégorie Open