Monaco-Matin

La percée du FN en 2012

- CÉLIA MALLECK cmalleck@nicematin.fr

Il faut dire qu’il y a un terreau d’extrême droite à la frontière francoital­ienne et dans la vallée du Paillon. Depuis dix ans, les frontistes gagnent du terrain dans la 4e circonscri­ption. En 2012, la candidate du Front National, Lydia Schenardi, avait arraché 44,78 % des voix à l’indétrônab­le JeanClaude Guibal (député de 1997 à 2017).

Lors des législativ­es de 2017, Olivier Bettati – alors marié à Alexandra Masson et soutenu par le FN – avait fait 47,26 % au second tour. Soit cinq petits points de moins qu’Alexandra Valetta Ardisson (52,75 %). La candidate d’En Marche ! avait été sauvée par le littoral (Beausoleil, Roquebrune, Cap d’Ail, Eze, Menton, Beaulieu, Villefranc­he-sur-Mer). Et le village de Saorge, bastion de la gauche dans la vallée de la Roya. Le Rassemblem­ent National (exFN) avait percé. Il ne lui restait plus qu’à s’implanter localement en vue du scrutin national. D’abord avec les municipale­s de 2020. Puis les régionales de 2021 durant lesquelles Alexandra Masson était tête de liste RN dans les Alpes-Maritimes.

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