Danny Glover prêt pour L’Arme fatale 5
Une carrure imposante malgré ses 75 bougies. L’acteur Danny Glover a toujours aimé la France. « Il y a un côté romantique », lance-t-il en introduction. Derrière un CV impressionnant – Predator 2, La Couleur pourpre, L’Évadé d’Alcatraz, Witness – Glover nous ramène toujours à une saga mythique : L’Arme fatale. Quatre films dans la peau de Roger Murtaugh, ce flic bientôt à la retraite qui fait équipe avec un jeune chien fou, vétéran du Vietnam, joué par Mel Gibson.
Un homme engagé
« Murtaugh ne devait être qu’un rôle unique et puis on en a fait quatre films, on parle même d’un cinquième, poursuit Glover. Je ne suis pas surpris que le film ait toujours du succès quand il passe à la télévision ou sur les plateformes. Murtaugh avait un côté Bill Cosby, quelqu’un de la classe moyenne qui a une famille classique, avec une carrière de flic honnête qui touche à sa fin mais qui sait qu’il est trop vieux pour ses conneries. » (rires) Issu d’une famille de syndicalistes de l’US Postals, Danny Glover a toujours eu envie d’aider son prochain. C’est ainsi qu’on l’a vu aux côtés des salariés d’Amazon dans le Sud des États-Unis lorsque ceux-ci luttaient pour avoir le droit de se syndiquer. « Un pays puissant comme les USA ne peut pas avoir, aujourd’hui, des relents de la ségrégation y compris dans le monde du travail », conclut-il.
« Murtaugh avait un côté Bill Cosby, quelqu’un de la classe moyenne, honnête flic »