Le nouveau projet à l’entrée du Grand Arénas dévoilé
Face au Connexio, à l’entrée du Grand Arenas, un nouvel immeuble doit être construit au croisement des lignes 2 et 3 du tramway, le long de la route de Grenoble. Le lot vient d’être attribué.
L’emplacement est stratégique, à l’entrée du nouveau quartier Grand Arénas. Là où les lignes 2 et 3 du tramway se croisent, en face du bâtiment Connexio qui abrite déjà les services métropolitains et à deux pas du futur pôle multimodal, un nouvel immeuble va sortir de terre dans les prochains mois. L’Établissement public d’aménagement Nice écovallée vient d’en attribuer la conception à consortium qui regroupe l’opérateur Apsys, Aire nouvelle et le groupe Gambetta.
Le « coliving » un nouveau concept
Ce bâtiment comblera une dent creuse de presque 20 000 m2 le long de la route de Grenoble. On y trouvera 83 logements en bail réel solidaire, un dispositif destiné à permettre aux ménages modestes de devenir propriétaires, et 78 autres en accession libre. Mais la véritable originalité de cet ensemble immobilier, ce sont les 75 logements en « coliving » qui devraient y voir le jour. Il s’agit d’un concept d’habitat partagé où se mêlent espaces privatifs (chambre, salle de bains) et lieux communs (salon, bibliothèque, buanderie, bureau...). Le « coliving » est à mi-chemin entre la colocation et la résidence meublée. Le futur immeuble du lot 3.2 du Grand Arénas en accueillera 23 regroupant 4 à 6 unités de vie.
Épicerie, repair café et bar en rooftop
Autre spécificité du projet, le bâtiment doit abriter en son coeur une sorte de place centrale autour de laquelle s’articuleront plusieurs commerces : « une épicerie du quotidien, un restaurant niçois avec ses différents comptoirs, une pâtisserie, une microbrasserie, une brûlerie mais aussi un studio de radio, un concept store et un repair café » participeront à l’animation de cette « Plassa ». Un bar en rooftop et espace événementiel compléteront l’offre.
Les promoteurs revendiquent une architecture très « méditerranéenne » qui semble surtout dans le choix des couleurs ocre et par le recours à des enduits naturels. Le projet est signé Lina Ghotmeh, une architecte francolibanaise qui a collaboré avec les ateliers Jean Nouvel à Paris et avec Norman Foster à Londres avant de créer sa propre agence. Elle a notamment travaillé sur le musée national d’Estonie ou encore la tour Stone Garden à Beyrouth.