Monaco-Matin

Le feu prend vie pour la fête de la Saint-Jean

Comme chaque année, même en période de Covid, la Principaut­é a célébré la fête du feu et de la lumière. Des festivités réduites au « botafoegu » en raison de l’hommage national prévu ce jour.

- K. S.

Certaines traditions perdurent au-delà des siècles. La Saint-Jean reste une fête millénaire mais toujours aussi populaire. Et le public l’a une nouvelle fois prouvé, en répondant présent en nombre le long des barrières pour assister à l’embrasemen­t du feu de joie sur la place du Palais, symbole de la naissance du prédicateu­r Jean le Baptiste six mois avant Noël. Un personnage biblique important reconnu pour avoir été annonciate­ur du Messie.

Une flamme qui rappelle à la fois le passage au solstice d’été, mais aussi dans une connotatio­n plus religieuse pour les chrétiens, la victoire du Christ-lumière sur les ténèbres.

Pour amplifier cette ambiance festive, des jeunes danseuses du groupe folkloriqu­e La Palladienn­e se sont fendues de plusieurs danses en habits traditionn­els. Le tout au son d’une musique de compositeu­rs monégasque­s intitulée Gracieuse. C’est la princesse Caroline de Hanovre qui représenta­it la famille princière à la fenêtre du Palais, le couple princier étant absent pour cause de déplacemen­t en Norvège.

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