Caroline Audibert parle du loup pour l’Alliance Française
L’Alliance française de Monaco, présidée par Jean-Yves Giraudon, a invité Caroline Audibert a animé une conférence intitulée « Le réensauvagement, parole de loup » s’appuyant sur son dernier roman Nés de la nuit (Éditions Plon, 2020). Un ouvrage grâce auquel l’auteure a été finaliste du Prix Roblès et a remporté le prix Pauline de Simiane ; après Des loups et des hommes (prix Goncourt des Animaux 2019).
Au Lycée technique et hôtelier de Monaco, dans le cadre des commémorations Albert Ier, grand naturaliste et pionnier de l’écologie, Caroline Audibert expliquait que, tandis que l’un des premiers parcs européens voyait le jour en Italie il y a un siècle aux Abruzzes, les tout derniers spécimens étaient traqués en France.
Elle a proposé une conférence hybride, ponctuée de séquences théâtrales interprétées par les élèves du lycée qui ont interprété des extraits de son dernier roman.
La conférencière a raconté la découverte du premier loup en France, par son père, durant l’été 1993, dans le Mercantour. C’est à ce premier loup découvert qu’elle a donné la parole dans son roman : un loup narrateur qui parle une « langue fauve », une langue animale instinctive et poignante.
Un temps de dialogue avec les membres et invités de l’Alliance française a ensuite permis de prolonger le propos. Il a notamment été question d’une nouvelle diplomatie du vivant à inventer, à soutenir dans les territoires, entre tous les acteurs, comme en témoigne l’Initiative
Homme - Faune sauvage soutenue par la Fondation Prince Albert II de Monaco, mise en avant au cours de cet événement par le directeur scientifique de la Fondation du Prince, Philippe Mondielli.