Claude Monet : le souhait de peindre en paix
Le parangon de l’impressionnisme n’aurait sans doute jamais découvert le secteur sans son ami Renoir. Sur le retour d’un voyage en Italie, les deux artistes s’arrêtent à Bordighera quelques heures. Monet, habitué à la Normandie et aux Pays-Bas, est fasciné par la lumière. Quinze jours plus
tard, Monet annonce à son galeriste, Paul Durand-Ruel, qu’il y retourne. Glissant au passage qu’il n’est pas nécessaire d’en informer Renoir. « J’espère bien vous rapporter toute une série de choses neuves. Mais je vous demande de ne parler de ce voyage à personne parce que je tiens à le faire seul. J’ai toujours
mieux travaillé dans la solitude et d’après mes seules impressions. » Chose écrite, chose faite début 1884. Monet restera trois mois sur place – profitant de l’opportunité pour passer neuf jours à Menton, à l’hôtel Prince de Galles.
De son séjour sur la Riviera, il signera 38 toiles.