« Le jeu pratiqué que j’aime voir »
La chemise blanche était de circonstance pour ce ‘‘remariage’’. Jean-Pierre Rivère ne dissimulait pas son « grand plaisir de retrouver Lucien Favre parmi nous ». « De l’extérieur, vous avez eu très peu d'informations et l'impression que nous étions dans le flou. Ce n’était absolument pas le cas, » a rajouté le président pour éclaircir sa gestion de l’après-Galtier. S’il souhaite à « Christophe de réussir de grandes choses au PSG », Rivère était convaincu qu’il fallait faire revenir le coach des saisons 2016 à 2018. Restait à convaincre Ineos. « Dave (Brailsford, directeur du Sport) a fait un énorme travail pour comprendre le club et m’accompagner dans ce projet. Dans la F1, la voile, le cyclisme, le marathon, ils sont au top de leur sport. L’OGC Nice était en dessous, on a souhaité monter dans cette galaxie Ineos Sport. On a proposé une stratégie différente de ces 2-3 dernières années, en remettant l'ADN du club au premier plan : le beau jeu. ».
« Fournier ? Son avenir est ailleurs qu’à l’OGC Nice »
Avec toujours « le fair-play financier » pour garde-fou, Rivère a insisté sur « l’objectif de faire un club très performant à tous les niveaux et de permettre au coach d'avoir les moyens pour bien travailler. »
Le mercato sera ambitieux et probablement aussi le dernier mené par Julien Fournier, le grand absent de la conf d’hier. « Les tensions entre Fournier et Galtier ? Ça fait partie de la vie d'un club, même si c’est toujours mieux quand ça se passe différemment. Avec Julien, on entretient une amitié de 11 ans. On a toujours eu une transparence de dialogue, des visions différentes aussi sur beaucoup de points sur ces 23 dernières années. On sait globalement que Julien a un avenir ailleurs qu'à l'OGC Nice. Mais il gardera toujours mon amitié, mon estime et mon respect. »