« Comportements déplacés » à l’École du journalisme de Nice : deux profs licenciés
L’EDJ annonce la fin de l’enquête interne ouverte il y a un mois. « Notre enquête est terminée et les mesures concernant les personnes visées ont été prises dans la stricte application de la loi. »
C’est en ces termes que l’École du journalisme (EDJ) de Nice entame une lettre ouverte adressée, hier, à ses étudiants et professeurs.
Voici un mois que l’EDJ traverse une zone de turbulences, depuis la dénonciation de « comportements déplacés » imputés à deux professeurs et un encadrant.
Ce dernier avait quitté l’école au printemps. Les deux enseignants, eux, ont été mis « immédiatement à pied à titre conservatoire ». La direction assure n’avoir rien su avant la fin mai. « Quatre semaines plus tard, les contrats de ces deux enseignants sont rompus. Ils sont définitivement écartés de l’EDJ. L’un a été licencié pour faute lourde et l’autre pour faute réelle et sérieuse », annonce la direction. Selon elle, l’enquête interne a permis de mettre au jour « des relations consenties (évidemment interdites dans les contrats de travail de nos enseignants), des prises de contact inappropriées sur les réseaux sociaux, des comportements séducteurs. » Rien qui, a priori, ne relèverait du droit pénal. Uniquement du droit du travail. « Il n’en reste pas moins que la morale est bafouée », admet l’EDJ.
L’école pointe du doigt la responsabilité individuelle de ces enseignants, jugeant « totalement inadmissible » le détournement « d’autorité liée à leur poste ».
Elle présente néanmoins ses excuses aux étudiants « qui ont pu souffrir des comportements déplacés », songe aux élèves et parents inquiets de cette « tempête », et renouvelle sa confiance « aux 36 autres enseignants ».