Monaco-Matin

Vingt-cinq commerces annoncés à proximité

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Les riverains de l’avenue Édouard-Grinda, l’artère où se termine la voie Mathis, sont résignés.

« Ça fait 40 ans que je vis là. Quand je suis arrivée, il y avait des maisons, des potagers… J’avais acheté parce qu’il y a la gare SNCF juste à côté. C’était pratique. Maintenant, rien que traverser la rue Saïda pour la rejoindre est compliqué », avance une habitante. Tous arrivent à la même conclusion : la voie rapide est là, autant l’aménager. Ils prennent donc leur mal en patience, en espérant que les travaux ne soient pas plus retardés (lire cicontre). « Beaucoup, surtout les personnes âgées, sont parties » ,posela même riveraine.

« La ville change »

Des voitures à toute heure de la journée, un aéroport qui s’agrandit… Les riverains regardent les transports d’un oeil noir. À l’exception du tramway, dont les lignes 2 et 3 desservent l’ouest de Nice. « On est dans le centre-ville en une demiheure et encore plus vite à Saint-Isidore. C’est un vrai confort », insiste une riveraine, arrivée il y a 15 ans. « Oui. Mais quand je suis arrivée, j’avais une vue mer. Maintenant, j’ai une vue grue. Une fois, je me suis amusée à les compter : il y en avait sept en action en même temps » ,reprend la première. Le bruit, la pollution… Rien de nouveau dans ce secteur. « La ville change. Ce qui nous manque vraiment, ce sont les commerces de proximité. Avant, il y avait une droguerie, un tabac-presse, des alimentati­ons… », liste la présidente du comité de quartier de l’Arénas, France Orsatti. Bonne nouvelle : 25 commerces devraient s’installer dans les bâtiments situés à l’intersecti­on entre la route de Grenoble et le boulevard PaulMontel.

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