Raphaël Montoya, le triathlète se teste sur le trail
On connaissait Raphaël Montoya triathlète, double champion du monde chez les jeunes (Junior en 2014, U23 en 2017), mais aussi spécialiste de la route, lui le double vainqueur de la Prom Classic à Nice, qui possède le record de ce 10 kilomètres (28’37’’ en 2020). Voilà le Laurentin engagé pour une première expérience en trail, puisqu’il testera le petit format demain matin entre Villefranche-sur-Mer et Nice (20 km, 700 m de D +).
« Quand j’ai vu que l’UTMB arrivait à Nice, à la maison, ça m’a tenté tout de suite, j’étais emballé, j’avais envie d’essayer » glissait l’athlète de 26 ans, jeudi soir.
Même sans la moindre expérience sur les chemins, l’Azuréen fera forcément partie des favoris demain. Personne ne pourra suivre sa foulée sur le plat et Montoya n’est pas venu les mains dans les poches.
«Ilnefaut pas être trop confiant »
« Je ne me suis pas préparé tout l’été pour ça, mais je suis allé un peu plus dans les chemins que d’habitude, pour ne pas être trop surpris le jour de la course. J’ai fait la reconnaissance intégrale, ça s’est bien passé. Il n’y a que 700 m de dénivelé, ce n’est pas trop dur. En tout cas, j’ai adoré le parcours. Je n’y vais jamais, ça permis de découvrir du pays. »
Les traileurs avertis auront
Double vainqueur de la Prom Classic à Nice (à g.), Raphaël Montoya va s’attaquer pour la première fois au trail.
intérêt à se méfier de ce novice aux références incroyables sur la route.
« Il ne faut pas être trop confiant non plus. Dans les montées, je ne fais pas de souci, j’ai un bon cardio, mais dans les descentes, il ne faudra pas faire d’erreurs, je ne vais pas me précipiter. La technique est différente, ce ne sont pas les mêmes appuis, pas les mêmes foulées, je n’ai pas l’habitude ».
Alors le triathlète, vicechampion de France cette année avec son club de Liévin, va-t-il se prendre au jeu des sentiers ?
Objectif Paris 2024
« C’est un premier pas dans le trail et si ça me plaît pourquoi pas faire un format plus long l’année prochaine. Si je suis disponible, j’aimerais bien revenir, déjà sur le 50 kilomètres ».
Mais pas de raison d’envisager une reconversion pour celui qui vise une qualification pour les JO 2024 à Paris... sur le marathon.