« Notre chat a été abattu alors qu’il était chez nous » Saint-Maximin,
Dimanche à la famille Albert a retrouvé son chat mort dans son jardin. Une radio a révélé que l’animal avait des plombs dans tout le corps. Fabrice Albert accuse les chasseurs.
S «chweppes, le petit chat de ma fille Clarisse, a été tué dans notre jardin par des tirs de chasseurs. Âgé d’à peine 1 an et demi, il a succombé d’une embolie pulmonaire provoquée par des dizaines de plombs dans tout son petit corps. Au-delà du chagrin causé par la perte d’un charmant petit compagnon, je suis en colère. (...) Ce n’est pas la première fois que nous retrouvons des plombs dans notre jardin ou sur notre terrasse. Au mépris de toutes les règles de sécurité, des chasseurs irresponsables tirent en direction des habitations et constituent une véritable menace pour les riverains. J’avais déjà déposé une main courante l’an dernier, je viens de porter plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui, par violation manifestement délibérée de l’obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi. Ils ont tué notre chat, ils auraient pu toucher mes enfants. »
Ce message a été publié par Fabrice Albert sur sa page Facebook.
Des centaines de soutiens
Depuis, les soutiens affluent autant que les critiques. Et même si la pratique est autorisée sur cette zone, les chasseurs en prennent pour leur grade. Ces derniers ont obligation de tourner le dos aux habitations quand ils tirent. « Mais mon chat était dans le jardin. Blessé comme il l’était, il n’aurait jamais pu remonter depuis l’extérieur jusqu’à la marche sur laquelle il est venu mourir », soutient Fabrice Albert.
Interdiction de jouer dehors
Dans ce quartier, situé au bord de la plaine, entre le chemin du Labour et la colline des 12 deniers, au nord de l’autoroute, la cohabitation entre riverains et amateurs de gibier est parfois difficile. « Nous habitons ici depuis 14 ans. Quand mes enfants étaient petits, ils avaient interdiction de jouer dehors les jours de chasse, j’avais trop peur », raconte Rénata Albert.
«Jen’airien contre les chasseurs »
« Les gens n’osent même plus faire de vélo, assure Fabrice Albert. Je n’ai rien contre les chasseurs mais cette plaine a été urbanisée. Elle n’est plus bonne pour la chasse. Nous sommes à 700 mètres de l’autoroute. S’ils s’éloignent des habitations, il ne leur reste plus qu’un couloir. Il y a d’autres terrains à Saint-Maximin, pourquoi ils ne vont pas ailleurs ? » Dans l’espoir de voir cette situation évoluer, le Maximinois a fait appel au premier adjoint pour lui demander un arrêté interdisant la chasse sur cette petite plaine. « Je ne sais pas si c’est possible, mais je pense qu’il faut rééquilibrer les choses. Il y a des terrains réservés à la chasse, il faut aussi qu’il y ait des endroits pour les nonchasseurs. »