En vertu de la loi Toubon
En l’occurrence, la loi du 4 août 1994 qui, ironie de l’histoire, porte le nom d’un Niçois. Jacques Toubon, ancien ministre de la Culture et de la francophonie, est en effet à l’origine d’un texte stipulant, dans son article 3, que, « toute inscription ou annonce sur la voie publique, dans un lieu ouvert au public ou dans un moyen de transport en commun, et destinée à l’information du public, doit être formulée en langue française ». L’article suivant précise que, si la communication émane d’une « personne morale de droit public », elle doit faire l’objet d’au moins deux traductions (lire cicontre).
«J’aime Nice» plutôt que I Love Nice : l’Observatoire des libertés le demande.
Ces dispositions s’imposent donc aux collectivités. « Du village jusqu’à l’État », insiste Louis Maisonneuve qui entend bien les faire respecter.
qui a fait de la défense de la langue française son cheval de bataille a lancé une salve d’assignations à travers toute la France. Pas moins de dix actions en justice ont été introduites. Le musée du Louvre, les Grottes de Lascaux ou encore la ville de Roubaix pour son « I Love Roubaix » apposé sur le vélodrome sont également dans son viseur.
Le musée de la gendarmerie et du cinéma de Saint-Tropez.
Louis Maisonneuve eut préféré que, du nord au sud, on eût privilégié ce notre identité » menacée, à l’entendre, par une « civilisation dominante » qui fait que « neuf entreprises sur dix qui se créent aujourd’hui dans notre pays adoptent des vocables anglo-américains ». Voilà pourquoi il entend bien contraindre au moins ces décideurs publics « qui devraient donner l’exemple à respecter la loi Toubon ».