L’instantané de la semaine
AVEC 28 000 ACCOMPAGNEMENTS EN 2022, LE CONSEIL EN ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE GAGNE À ÊTRE CONNU
CEP. Derrière ces trois lettres, se cache un outil encore méconnu, le conseil en évolution professionnelle, pourtant créé il y a dix ans. « La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de 2018 l’a même replacé au centre du système de formation », insistait Philippe Collet, le président du Centre Interinstitutionnel de Bilan de Compétences (CIBC), qui a organisé une « piqûre de rappel » il y a quelques jours. Car si dans la région, 14 000 personnes y ont eu recours en 2022, trop peu de salariés savent qu’ils peuvent se faire aider par l’un des 60 conseillers répartis dans la région, pour changer de métier ou se former. 28 000 accompagnements ont ainsi eu lieu l’an dernier, soit 20 % de plus qu’en 2021, avec pour motifs premiers le besoin de « faire le point » sur sa situation professionnelle, prendre du recul, ou encore créer sa propre entreprise. « Parfois, les personnes pensent qu’elles vont devoir quitter leur poste, changer d’entreprise. Finalement en les accompagnant, on se rend compte que cela n’est pas forcément nécessaire », ajoute Annabelle Brunetaud-Mazaleyrat, directrice de projet. Le profil type du salarié en reconversion en PACA est une femme, employée, âgée de 25 à 44 ans et titulaire d’une formation de niveau bac. Si le CPF (compte personnel de formation) permet d’aller chercher soimême sur Internet une formation de son choix, « Il y a de fortes chances qu’à un moment vous ayez besoin d’un conseiller, selon les cas de figure. On peut par exemple bénéficier d’une démission légitime avec des financements à la clé », précise Jean-Joël Fraizy, directeur du CIBC Alpes-Provence.
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