Constance Labbé TOUT SCHUSS
Après Balthazar sur TF1, l’actrice prend du galon avec le premier rôle de cette nouvelle série de France 2, Piste noire, qui place son enquête policière en altitude.
Émilie Karras, interprétée par Constance Labbé, est une enquêtrice lyonnaise qui revient dans son village d’enfance, une station de ski huppée, dans laquelle, au sein d’un campement de fortune, une caravane brûle, enfermant dans ses flammes un saisonnier mal logé. Faisant équipe avec la gendarmerie locale dirigée par Loïc Servoz (Thibault de Montalembert), Émilie va devoir faire face à son passé tout en assumant son enquête. Une série de six épisodes, tournée à Morzine, que la caméra de Frédéric Grivois magnifie à la perfection.
Piste noire est une série atypique, qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
J’avais très envie de bosser avec Fred Grivois, le réalisateur, qui a une manière de filmer très particulière. Il a fait de la montagne un personnage à part de la série, c’est une vraie immersion. J’ai beaucoup aimé l’histoire aussi, ce double niveau de vie entre les riches et les saisonniers, deux mondes parallèles qui s’entrechoquent.
Qui est Émilie, votre personnage ?
Elle est hyperintéressante à jouer car elle a différentes grilles de lecture. C’est une ancienne championne de ski qui revient dans son village où elle est fâchée avec ses proches, et on ne sait pas tout de suite pourquoi. C’est une mère de famille avec un secret. Je me suis raconté tout un passé, notamment avec ses parents, pour lui donner une consistance. C’était important qu’elle ait un passif. C’est mon premier rôle principal et je ne voulais pas le dévoiler trop vite, il fallait une forme d’évolution.
Comment avez-vous vécu ce premier rôle, justement ?
C’est très excitant d’être le fil rouge de la série, c’est une marque de confiance mais cela met une forme de pression. On est sur la plupart des scènes, c’est du travail, de l’implication. J’étais très stressée en amont et je me suis mis un vrai challenge d’autant que mon personnage est assez éloigné de moi dans la vie.
Vous donnez la réplique à Thibault de Montalembert, comment s’est construite votre relation ?
On ne se connaissait pas avant la série, c’est un gros bosseur. On a beaucoup échangé pour donner du poids à notre duo. On voulait donner vie à cette relation au-delà de l’enquête. On a rajouté pas mal de choses pour rendre crédible notre complicité. Thibault m’a appris beaucoup de choses. C’est un enfant sur un plateau, il est tout le temps content de jouer.
Aviez-vous toujours eu envie de jouer une flic ?
Une flic, non, mais une série d’action, oui. J’ai trois grands frères donc c’est dans mon ADN (rires) . Ce que j’aime dans mon métier, c’est que l’on apprend des choses, on se glisse dans d’autres métiers. Et faire des scènes d’action, moi qui suis sportive, c’est assez excitant.
En parlant de vos frères, comment partagez-vous votre passion du jeu avec Guillaume, votre frère, acteur lui aussi.
On ne pensait pas être comédien tous les deux au départ et on s’est retrouvé là par hasard. Mieux, on a tous les deux du travail régulier dans un milieu concurrentiel et on a même pu jouer ensemble dans
L’école de la vie. On se soutient, on se parle beaucoup, on se conseille.
Piste noire, Balthazar, vous êtes très présente dans les séries, en regardez-vous pour votre plaisir ? J’aime beaucoup les séries anglaises avec un humour décalé comme Mum, qui passait sur Arte. Sinon, j’ai beaucoup aimé En Thérapie récemment et Syndrome-E sur TF1 qui était une vraie proposition osée avec Vincent Elbaz.
Piste noire, ce lundi soir à 21 h 10, sur France 2.