IDÉES FORTES
Agir pour une urbanisation raisonnée et réfléchie
« Notre patrimoine est coulé dans le béton et la mandature qui s’achève a privilégié les enjeux économiques au bien-être, à la santé et à l’environnement », tance Jean-Michel Rapaire, décrivant une qualité de vie « dégradée » en Principauté, où « respirer l’air pur n’est plus qu’un vague souvenir ». Pour lui, une idée s’impose : celle d’une proposition de loi pour une urbanisation « raisonnée et réfléchie », en garantissant notamment dans les nouvelles constructions, un quota de logements pour les nationaux et enfants du pays. « Il y a zéro logement pour les nationaux sur le projet Mareterra et ceux qui habitent en face, et qui avaient avant une vue imprenable sur la mer, ont aujourd’hui vue sur un mur », conclut le candidat, envisageant aussi une législation pour indemniser les propriétaires dont le bien immobilier est déprécié par les constructions nouvelles qui obstruent leur vue.
Un « budget vert » pour mesurer l’impact du pays sur le climat
En matière environnementale, Jean-Charles Tonelli imagine « prendre des mesures fortes et urgentes » : valoriser les déchets végétaux avec des composteurs ; instaurer une meilleure gestion de l’eau dans les constructions neuves en recyclant l’eau des salles de bains et des cuisines pour alimenter les chasses ; récupérer l’eau traitée de la station d’épuration pour laver les rues ; « rendre la ville aux arbres, aux piétons, aux vélos, aux transports en commun pour des comportements plus éco-responsables ».
Et Jean-Charles Tonelli plaide aussi l’instauration d’un budget vert dans les finances de l’État. Un outil pour identifier à chaque dépense budgétaire si elle est favorable ou défavorable pour l’environnement. « Les Monégasques pourront enfin mesurer l’impact réel de l’ensemble des actions de la Principauté sur le climat et la biodiversité. »