El guapo de Murcia versus le citron de Menton
Je suis venu ici depuis l’Espagne, de mon plein gré. Et ouais. Fallait que je voie ça de plus près. Non mais, sans blague : pour qui vous vous prenez les « citrons de Menton » ? Hein ?
Avec votre IGP, là. Indication géographique protégée ! Rien que ça. Comment vous vous la pétez ! Tout ça pour finir par aller recruter de la racaille dans le sud de l’Espagne…
C’est qui-qui qui n’est pas assez productif pour assurer sa petite sauterie annuelle ? À moins que ce ne soit la crainte de voir son zeste lacéré par un élastique un peu trop serré ? Ooooh. Bobo. Peuchère, comme vous dîtes. Ça craint.
Parce que vous pensez vraiment que défiler sur un char, pressés les uns contre les autres avec une ficelle, ça nous colle au péricarpe ? Plus qu’à vous, je veux dire. On est Espagnols… pas Brésiliens. Allô, allô. Ouvre un atlas, Salvador de Bahia c’est un pépin plus loin.
John, John Lemon
Vas-y, tourne sur toi-même – sans te blesser, bien sûr. Si, si, t’es pas mal. Mais bon : mira, moi aussi j’suis pas mal. Et toi là-bas, c’est quoi ton nom ? John, John Lemon ? Hum. Hola guapo, yo m’appelle Javier, Javier Limón. Jolie couleur, joli galbe, joli calibre. Combien ? Juste comme ça. Pour savoir. Entre 53 et 90 mm, tu dis. Hoy, que calor.
Et, hum. Tu seras dans quel char, toi ? Et, y’a peut-être une petite place à côté de toi ? Moi ? Oh, ce serait un honneur. Si, si, vraiment. De acuerdo. J’enfile mon élastique amarillo et je parade contigo…
Qu’est-ce qu’il y a ? Qué pasa ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?