Monaco-Matin

NVB : le jour de gloire ?

Les Niçois disputent aujourd’hui la première finale de coupe de France de leur histoire face à Tours. Un immense défi pour les hommes de Redwitz. Le rêve peut devenir réalité.

- Textes : Adrien SANTUCCI

C’est un événement qui n’était jamais arrivé dans l’histoire du NVB. Disputer une finale de coupe de France, avec la possibilit­é de décrocher un premier titre historique ! 150 Niçois ont fait le déplacemen­t pour se rendre à la Halle Georges-Carpentier. C’est toute une ville qui espère voir les siens triompher et ramener le trophée sur les bords de la Méditerran­ée.

Un groupe presque au complet

Pour cela, il faudra passer et vaincre l’ultime obstacle, le TVB, véritable bastion du volley français (voir ci-dessous). Diminué par des blessures toute la saison, le groupe des Eagles sera cette fois presque au complet, puisqu’il ne manque à l’appel que Javier Gonzalez. Son expérience manquera à n’en pas douter. Mais Hugo Mora issu du centre de formation a prouvé qu’il avait les épaules pour assurer la relève, en amenant toute sa fougue et sa jeunesse insouciant­e. Tout comme Lilian Le Meur l’avait parfaiteme­nt fait en début de saison pour compenser la blessure de Kyle Dagostino.

Arrivés tôt hier matin dans la capitale, les hommes de Rafael Redwitz se sont entraînés en début d’aprèsmidi.

Ce dernier fait preuve de sérénité : « Les gars sont dans le bon tempo, tout le monde prend du plaisir à être là, et on sait qu’on a les moyens de le faire sur un tel événement. »

« On mérite d’être là »

Alors certes, ses joueurs ne sont pas dans les meilleures dispositio­ns, la faute aux blessures empêchant de trouver des automatism­es ces dernières semaines.

Mais l’envie est tellement grande, qu’ils se sentent capables de déplacer des montagnes comme ils ont déjà pu le faire par le passé. « On est légitimes et on mérite d’être là. On devra être dans un bon jour, mais on sait ce que c’est, que de réaliser de grosses performanc­es. Nous avons les armes » poursuit Redwitz. Quant à savoir si les trois finales perdues l’an passé par le TVB peuvent pencher dans la balance, coach ‘‘Rafa’’ tempère : «Ça ne comptera pas d’entrée de jeu. Mais en cours de match, si c’est serré et qu’il y a une certaine tension, ça peut peser. La frustratio­n du passé peut ressortir, et si le scénario se reproduit, alors ils douteront. »

Avant de se concentrer sur cet aspect mental, le NVB devra se montrer intraitabl­e, rester fidèle à ses principes de jeu, et surtout ne rien manquer. Principale­ment en service-réception, domaine où les Tourangeau­x excellent. Une chose est sûre, entre deux formations aux styles diamétrale­ment opposés, c’est une finale qui devrait tenir toutes ses promesses.

A 15h30 sur BeIN5

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(Photos J-F Ottonello, PQR/La Nouvelle République, DR)

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