Des regrets pour l’OGC Nice
Elles vont pouvoir s’en vouloir. Face à Besançon, qu’elles ne devançaient qu’à la différence de but au classement, les joueuses de l’OGC Nice se devaient de répondre présentes à Charles Ehrmann dans une rencontre décisive en vue du Top 5. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Aiglonnes n’ont pas su s’affirmer face à leurs adversaires.
Pourtant, les protégées de Clément Alcacer, parfaitement menées par Aimée Von Pereira et Laureen Dembélé et maintenues par Marija Colic dans les cages, ont su bien démarrer la rencontre (5-3, 10e). En double-infériorité numérique, l’ESBF va contre toute attente, surprendre Nice et inverser la tendance (6-7, 15e), en partie grâce à l’excellente efficacité offensive de l’internationale française Lucie Granier. Mais les Niçoises ne se relâchent pas et se remettent aussitôt dans le wagon pour tenir tête aux Bisontines. Elles reprennent même l’avantage suite à deux buts de Marie Prouvensier et Djazz Chambertin (10-8, 23e).
Les Azuréennes enchaînent ceci dit les pertes de balles
et manquent cruellement de réalisme aux tirs, pendant que tout sourit à leurs adversaires qui en profitent pour reprendre la main et s’envoler au tableau d’affichage juste avant la pause (11-14, 30e). Au retour des vestiaires, l’OGC Nice affiche un autre visage et revient avec de meilleures intentions sur le terrain.
Occasions manquées
Le collectif de Clément Alcacer résiste à Besançon (1314, 34e) et réalise un début de deuxième période parfait. Mais l’ESBF remet la machine en route et, toujours bien portée par Lucie Granier, reprend nettement le
dessus (16-20, 43e). Avec une grande force de caractère collective, Nice revient une nouvelle fois dans le coup à l’entame du dernier quart d’heure (21-22) et va même égaliser, à 5 minutes du buzzer, par l’intermédiaire d’Anne-Emmanuelle Augustine (25-25). Plus appliquées dans le moneytime, les Bisontines l’emportent avec les tripes, de deux buts, 26-28. Nice tentera de réagir le 5 mai prochain sur le terrain du dauphin de LBE, Brest, avant de se rendre à Mérignac et de recevoir le leader, Metz (19 mai).