Rocket Raccoon superstar
L’histoire
La bande de marginaux a quelque peu changé. Peter Quill (Chris Pratt), qui pleure toujours la perte de Gamora (Zoe Saldana), doit rassembler son équipe pour défendre l’univers et protéger Rocket Raccoon, en état critique. En cas d’échec, cette mission pourrait bien marquer la fin des Gardiens tels que nous les connaissons…
Notre avis
Avant de passer du côté de la concurrence Warner pour chapeauter le DC Universe, pour lequel il avait déjà signé le reboot déjanté de « Suicide Squad », James Gunn retrouve ses Gardiens de la galaxie, avec l’espoir de renouer avec la cool attitude du premier volet, considéré comme l’un des meilleurs Marvel sortis à ce jour… et d’éviter, par ricochet, le côté générique du second. Ni l’un, ni l’autre… Ce nouveau chapitre alterne constamment le chaud et le froid pour un résultat forcément en demi-teinte. Le seul point positif est l’arc narratif consacré au raton laveur Rocket Raccoon. Lors de flash-back, le film revient longuement sur les modifications génétiques qu’il a subies et sur son trauma d’avoir servi de cobaye pour un scientifique fou, animé par le désir de créer un monde parfait. Une origine-story qui aurait mérité d’être racontée sur un seul film tant elle est prenante, parle de la maltraitance animale et met en scène un personnage fort, qui a su s’affirmer au fil du temps. De retour au présent, avec ses amis qui vont de planète en planète pour tenter de le sauver, la déception est de mise.
Entaché par une direction artistique de mauvais goût où le spectateur a l’impression d’assister à un défilé de cosplayeurs dans des décors kitschissimes, le blockbuster est loin des standards du genre et ce, en dépit de son joli message sur le vivre ensemble.
> ★★