Ces étudiants cannois au Festival des jeux
Les jeunes du campus Méliès formés à la création de jeux vidéo et au management de projets pour les industries culturelles sont présents au Palais des festivals pour présenter leurs créations.
Si « le coeur de métier et, ce, pourquoi nous sommes numéro 1 en France c’est le jeu de société », expliquait Cynthia Reberac, la commissaire du Festival des jeux de Cannes, les jeux vidéo sont tout de même représentés. Notamment par l’Université Côte d’Azur et les étudiants du master Management, jeux vidéo, innovation et créativité (Majic) du campus Méliès.
Les jeunes de cette formation – qui prépare les étudiants à travailler dans le domaine des industries créatives, et notamment dans celui du jeu vidéo –, sont présents au festival qui se termine aujourd’hui, pour présenter leur création.
Son, personnages, décors… Les étudiants ont construit de A à Z leur propre jeu vidéo. Le but étant de « former des personnes capables d’avoir la vision complète du produit et d’accompagner les différents spécialistes dans leur développement », explique l’université sur leur site Internet.
Cinq projets validés
Pour que leurs jeux vidéo voient le jour, ils travaillent en équipe, « qui fonctionne un peu comme un studio. Il y a des gens qui vont être sur la gestion de projet, d’autres sur les graphismes, sur le développement,
sur le game design .... expliquent les étudiants. Dans notre master, on voit tout, et pour ce projet on met en pratique nos compétences. »
Cette année, cinq projets de jeux ont été validés : Hebald Forest (petit monde ouvert où on incarne un personnage qui doit évoluer dans un village), Somnia (qui s’inspire du sous-genre du jeu vidéo d’action-aventure Metroidvania), Cosamostasia (jeu de deck building, ou de construction « de pioche »), Genesis (jeu de plateforme avec un peu de combats et une histoire)...
Ou encore Anthares, jeu de combat de plateforme, qui s’inspire de Super Smash Bros etS treet Fighter. Deux personnages – avec un petit côté « peint à la main », - s’affrontent, grâce à trois types de coups.
Des jeux de société créés par des étudiants
À leurs côtés, les étudiants en master Management de projet pour les industries culturelles (Mapic). Eux sont venus avec des prototypes de jeux de sociétés jouables, totalement sortis de leur imagination, et que certains
espèrent pouvoir vendre pendant le Festival des jeux : « C’est effectivement un projet universitaire mais si on a envie on peut aller plus loin. »
Le thème qui leur était imposé cette année ? La mémoire à court terme. Alors, ils ont planché dessus et sont ressortis avec de nombreuses idées. Le but de Queen Bee, par exemple, est de se débarrasser de toutes ses cartes, qui représentent différentes actions. Alors, il faut être le plus réactif et se rappeler des gestes à effectuer !
Les étudiants ont également mis
au point Jail Brain (jeu collaboratif dans l’univers carcéral qui se joue à trois joueurs) ; Toc Toque (dont le but est d’arriver à réunir tous les ingrédients disponibles pour la recette qui est attribuée au joueur, via des cartes) ; et Canova (jeu de construction dans lequel un sculpteur recherche un nouvel apprenti).