Ils font l’actu
RN ET LR : UNE LOVE STORY QUI DURE AU DÉPARTEMENT DU VAR
Drôle d’opposition que celle du Rassemblement national au conseil départemental du Var. Après le Débat d’orientations budgétaires 2024 (DOB) mardi, les deux élus RN du canton de Fréjus ont tenu à prendre la parole. Non pas pour contester le DOB (ils ont voté pour), mais pour louer la présidence de Jean-Louis Masson. « Nous sommes très satisfaits de l’effort pour les pompiers », a débuté Christophe Chiocca (également conseiller municipal de David Rachline à Fréjus), avant de vanter « un budget équilibré depuis deux ans, sans avoir recours à l’emprunt ». N’en jetez plus ? Si ! L’élu d’extrême droite a terminé son intervention en parlant carrément de « situation exceptionnelle ». Un des quarante-quatre autres conseillers départementaux : « Vous croyez quoi ? C’est grâce aux voix du RN que Masson a été élu. » Et visiblement, il n’a pas à s’en plaindre.
AVEC DANIÈLE OBONO ÇA DÉMÉNAGE À LA SEYNE
Le déplacement à La Seyne de la députée LFI a eu des airs de jeu de piste, vendredi soir. À l’origine d’une proposition de loi sur la réouverture des accueils physiques dans les services publics, Danièle Obono avait prévu d’animer une réunion publique sur ce thème dans une salle... publique de la deuxième ville du Var. Sauf que la mairie, de droite, a mis son veto au motif d’avoir reçu la demande « hors délai ». Ensuite, c’est son équipe parlementaire
parisienne qui s’est mélangée les pinceaux, confondant le lieu de la conférence de presse et celle de son intervention, à deux endroits différents. Avantage : seule la crème de la crème des militants d’extrême gauche s’y est retrouvée.
LÉON DEFFONTAINES CÔTÉ COUR OU CÔTÉ JARDIN Face à
Invité jeudi sur le plateau de l’Europe dans le studio du Groupe Nice-Matin, la tête de liste du PCF aux élections européennes défend
ardemment les « trois piliers » de sa politique migratoire : accueil, intégration, coopération. Quid de ceux qui ne remplissent pas les critères ? Faut-il les expulser ? Le candidat communiste n’arrive pas à prononcer le mot. Hors antenne, il se confesse : « Il y a toujours des débats en interne sur ce point. Il y a cinq ans, le parti plaidait pour la libre circulation des personnes, ce qui était quand même compliqué... Oui, je pense qu’il faut qu’on soit plus clairs sur ce sujet ! » Le chemin semble encore long.