OGCN, au bonheur du buzzer !
Derby de folie et soulagement infini. Les Niçoises ont battu les Toulonnaises, hier soir à Saint-Raphaël lors de la troisième édition de L’Événem’hand, en plantant l’ultime but à cinq secondes du terme de la partie par Abdelmalek après un scénario fou et 60 minutes de combat haletant. La demi-centre égyptienne des Aiglonnes, opportuniste à la suite d’un premier tir puissant à la hanche, s’y est reprise à deux fois pour battre Bonnet. Et asséner le coup fatal aux Rebelles. Si les Azuréennes ont mené par deux fois d’un écart conséquent (10-16, 28e puis 21-26, 51e), les Varoises n’ont jamais abdiqué (18-18, 38epuis 28-28, 60e).
Colic en forme
Tout commence par un solide mano a mano. Les protégées de Joël Da Silva démarrent bien et mènent la danse grâce notamment à une capitaine Loquay toujours aussi précieuse en pivot (4-2, 6e). Mais Dapina ne se fait pas prier sur son aile droite et sur penalty en inscrivant quatre buts en moins de six minutes (3-2, 5e ; 5-6, 11e). Et, au coeur de ce début de bataille, les Toulonnaises naviguent entre indiscipline. D’autant que « Colic [la gardienne azuréenne] a réalisé un très bon match. Sans oublier que l’on a été trop souvent transpercée dans le secteur axial avec leur jeu sur la pivot », admet Manon Loquay, capitaine et pivot du TMV. En attaque, Dembélé et Semedo, vives et adroites, profitent ensuite des errances toulonnaises. Tandis que la puissance de Mitrovic plante pour accentuer l’écart (12-16).
Au retour des vestiaires, un chassé-croisé XXL s’engage. La défense et surtout le coup de chaud de la gardienne brésilienne Ferreira Grave (quatre parades en dix minutes), en mode carnaval, permettent au TMV de planter cinq pions de rang et de repasser devant (19-18, 39e). Groggy, les Niçoises se relèvent et trouvent des solutions notamment dans l’axe. Adbelmalek, Semedo, Dembélé, puis Fall en pivot se régalent et répondent par un terrible « plus six » (19-24, 45e). La maîtrise du dernier quart d’heure change de camp : les Toulonnaises resserrent leur défense, Bonnet dégoûte une Holejova en perdition (26-27, 57e) et le sangfroid de la Norvégienne Skinnehaugen ramène Toulon à égalité (28-28, 60e). C’était sans compter la délivrance niçoise.