Mal récompensés, les Niçois
Bras de fer perdu pour le NVB face à Nantes-Rezé (1-3) : un point n’aurait pas été immérité au vu de l’engagement mis par la troupe de Fabrice Chalendar.
On savait la tâche difficile, mais le NVB pouvait espérer mieux face au dauphin de Chaumont au vu de la prestation livrée. Mais dans les moments importants, le classement a fini par peser. Nantes prend le meilleur départ dans cette rencontre au cours d’un premier set pourtant accroché. En jouant très juste et en faisant surtout mal avec sa puissance au service, mettant à mal la réception niçoise qui n’a que très peu de ballons propres en attaque (4-7). Mais avec
un Hirsch capable de fulgurances à l’attaque ou au service, les Eagles se remettent dans le droit chemin (13-11). Les visiteurs choisissent alors ce moment pour faire valoir leur statut de candidat au titre. Chizoba prouve qu’il n’est pas l’un des meilleurs pointus du championnat pour rien, tout comme le libero Massimino, partout en défense. Dans leur sillage et celui d’un collectif au rendez-vous, ils prennent les commandes (21-25).
Les hommes de Fabrice Chalendar ne veulent pas se laisser
abattre, avec toujours en tête de gondole, Simon Hirsch fidèle à sa réputation. L’Allemand assène deux blocs, une énorme attaque et un ace pour tenter de remettre les siens sur les rails (7-3).
Des détails qui comptent double
Il y a moins de rythme dans cette seconde manche avec des Nantais qui commettent plus de fautes au service mais aussi sur leurs offensives. Ce qui n’est pas sans déplaire au NVB qui reste sur sa lancée (15-11). À l’image d’un Rebeyrol bien plus serein en réception et d’un Gonzalez qui régale à la passe, Nice évolue à son niveau pour logiquement égaliser (25-18).
Les locaux surfent sur cette dynamique pour s’envoler dès l’entrée du troisième set (5-0). Todua et Ah-Kong sont impériaux au centre du terrain. Mais au fil des points, Nantes se retrouve dans l’adversité, et gagne des rallyes (11-11). La bataille fait rage, et difficile de dire qui parviendra à tirer son épingle du jeu (15-15 puis 20-20). La décision se fait dans le money-time. À ce petit jeu-là, les joueurs d’Hubert Henno resserrent la vis et basculent de nouveau en tête (2125).
Le quatrième opus est l’image de cette rencontre. Serré. Personne ne veut lâcher le morceau mais les Nantais font tout de même la course légèrement devant Au bout du suspense, ils finissent par s’imposer et les regrets sont immenses (2729).