Monaco-Matin

La « play-list » de France Travail

- STÉPHANIE MAYOL Rédactrice en chef edito@nicematin.fr

« On l’aura bien compris mercredi soir, à l’évocation de la réforme de l’assurance chômage : comme au temps de la bamboche, la procrastin­ation, c’est (bientôt) terminé. »

« Et maintenant, au boulot ! ».

Il semblerait que la phrase lancée par Emmanuel Macron lors du premier conseil des ministres du gouverneme­nt Attal ne soit finalement pas destinée uniquement aux membres de l’exécutif. On l’aura bien compris mercredi soir à l’évocation de la réforme de l’assurance chômage : comme au temps de la bamboche, la procrastin­ation, c’est (bientôt) terminé. De quoi nous mettre en tête quelques classiques pour aider France Travail à classifier les demandeurs d’emploi en mode On connaît la chanson. L’air de rien, parce qu’il vaut mieux en sourire parfois.

Celui qui en veut... mais pas trop quand même : « Faut qu’j’travaille mais je veux pas qu’on me pousse. Je sais ce que j’ai à faire. Faut qu’j’travaille et me la couler douce, c’est ce que j’aime bien faire » (Princesse Erika). Le dépressif devenu accro au tabac : « Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement l’oublier, et puis je fume » (Pink Martini, inspiré du poème Hôtel de Guillaume Apollinair­e). L’indécis : « Comment ça va ? Comme un lundi. J’sais pas ce que j’ai, je peux pas travailler. Un petit café ? Allez, c’est parti. Si c’est permis, c’est vendredi. » (La Chanson du dimanche). Le fataliste démissionn­aire : « Travailler c’est trop dur, et voler c’est pas beau, demander la charité, c’est quelque chose que je ne veux plus faire » (Julien Clerc, reprise par Alpha Blondy). L’hypocondri­aque : « Le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver, les prisonnier­s du boulot, ne font pas de vieux os » (Henri Salvador).

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