La « play-list » de France Travail
« On l’aura bien compris mercredi soir, à l’évocation de la réforme de l’assurance chômage : comme au temps de la bamboche, la procrastination, c’est (bientôt) terminé. »
« Et maintenant, au boulot ! ».
Il semblerait que la phrase lancée par Emmanuel Macron lors du premier conseil des ministres du gouvernement Attal ne soit finalement pas destinée uniquement aux membres de l’exécutif. On l’aura bien compris mercredi soir à l’évocation de la réforme de l’assurance chômage : comme au temps de la bamboche, la procrastination, c’est (bientôt) terminé. De quoi nous mettre en tête quelques classiques pour aider France Travail à classifier les demandeurs d’emploi en mode On connaît la chanson. L’air de rien, parce qu’il vaut mieux en sourire parfois.
Celui qui en veut... mais pas trop quand même : « Faut qu’j’travaille mais je veux pas qu’on me pousse. Je sais ce que j’ai à faire. Faut qu’j’travaille et me la couler douce, c’est ce que j’aime bien faire » (Princesse Erika). Le dépressif devenu accro au tabac : « Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement l’oublier, et puis je fume » (Pink Martini, inspiré du poème Hôtel de Guillaume Apollinaire). L’indécis : « Comment ça va ? Comme un lundi. J’sais pas ce que j’ai, je peux pas travailler. Un petit café ? Allez, c’est parti. Si c’est permis, c’est vendredi. » (La Chanson du dimanche). Le fataliste démissionnaire : « Travailler c’est trop dur, et voler c’est pas beau, demander la charité, c’est quelque chose que je ne veux plus faire » (Julien Clerc, reprise par Alpha Blondy). L’hypocondriaque : « Le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver, les prisonniers du boulot, ne font pas de vieux os » (Henri Salvador).