Nice VB : de bas en haut
La saison du NVB fut loin d’être un long fleuve tranquille, bien au contraire. Mais au bout du compte, l’essentiel est assuré avec un maintien au plus haut échelon national pour les Niçois.
Àl’aube de cet exercice, le Nice VB voulait se mêler à la lutte pour les play-offs. Mais de nombreux facteurs ont rendu la chose impossible. À commencer par les blessures qui ont empêché les Niçois de faire une préparation digne de ce nom. Conséquence directe ? Le début de saison fut catastrophique, et Eric Montagnon n’était plus légitime sur le banc de touche. Il n’avait pas réussi à imposer sa vision auprès du groupe. Le président Griguer a alors décidé de nommer Fabrice Chalendar, l’éternel adjoint à la tête de l’équipe. Ce dernier a endossé le costume, et a su fédérer les siens : « Quand j’ai repris le coaching au mois de novembre, il a fallu que je trouve des solutions pour instaurer une dynamique positive, retrouver du fond de jeu, et faire en sorte que les joueurs reprennent confiance. Je leur ai fait comprendre que j’allais avoir besoin de tout le monde. Le mérite leur revient, car ils ont toujours fait preuve d’un état d’esprit irréprochable.
»
Il n’y avait pourtant rien d’évident à remonter la pente, au vu de la série de défaites, et du mal profond qui habitait les Eagles. Ils jouaient bien, rivalisaient, mais pêchaient très souvent au moment de conclure.
Schalk la révélation, Chalendar retrouvera son poste d’adjoint
Est alors arrivé un match référence pour Nice. La date du 10 février face à Narbonne est à marquer au fer rouge au coeur de ce calendrier. Fabrice Chalendar abonde en ce sens : « Avant cette rencontre, il y avait de nets progrès, mais il manquait naturellement cette confiance. Et puis il y a eu ce déclic. Une prestation parfaite qui nous a libérés pour le dernier tiers de la saison, et qui a prouvé qu’on pouvait rivaliser avec les formations au-dessus. » Il est vrai qu’au niveau entrevu ces deux derniers mois, le NVB pouvait rêver plus haut. Mais l’essentiel est finalement assuré avec un maintien logique. Qui se doit à un collectif au diapason, guidé par les anciens Gonzalez, AhKong and co. Mais aussi à la révélation Matteo Schalk. Le jeune réceptionneur-attaquant de 22 ans a pris du galon et des responsabilités. Et il a brillé sur le terrain. Rien d’étonnant pour Fabrice Chalendar qui est allé le chercher il y a deux ans : « Matteo était blessé au dos, mais je savais qu’il avait du potentiel pour qu’on s’appuie dessus à l’avenir. Il a gommé ses pépins physiques, et a pu s’exprimer avec la pleine possession de ses moyens. Maintenant il doit continuer à bosser, et il le sait. »
L’effectif sera certainement construit autour de lui et de plusieurs jeunes. Un renouvellement devrait avoir lieu, car de nombreux joueurs sont en fin de contrat. Pour ce qui est de Fabrice Chalendar, il retrouvera sa double casquette de responsable du centre de formation, et d’entraîneur adjoint de l’équipe fanion.