C’est l’heure de vérité !
Ce soir, au Palais de l’Europe, le boxeur de l’Ariane, Rakyb Mohamed Radji a l’opportunité d’aller décrocher une ceinture qui ferait définitivement basculer sa carrière dans une autre dimension…
Jeudi, il a eu sa maman au téléphone. « Elle est en ce moment au pays [les Comores, NDLR]. Mais elle sait combien ce combat est important pour moi. Elle m’a dit espérer de tout coeur que je gagne, mais elle prie en même temps pour que mon adversaire ne sorte pas du ring blessé… »
Aussi empathique et généreuse soit la supplique maternelle, pas sûr qu’une fois devenu ce bras armé du destin, il y accorde la moindre importance. Même si, ce soir, c’est « un véritable ami » que Rakyb verra se dresser face à lui, sur la route de ses ambitions. Un boxeur qu’il tient en estime, qu’il respecte, depuis qu’ils se sont côtoyés en équipe de France amateurs. Contre qui, il ne rêve donc pas spécialement de KO. « Franchement, s’il jette l’éponge avant la fin, ce serait à mes yeux une bien plus belle victoire. Ça voudrait dire qu’il est allé au bout, qu’il a tout donné, mais juste qu’il n’en pouvait plus… »
Opposition de styles
Théo Ticout, évidemment, ne l’entend pas de cette oreille. Lui aussi est à un tournant de sa carrière. « Cette ceinture, c’est le tremplin idéal, une opportunité à ne pas gâcher » avait-il glissé, en marge de la conférence de presse qui s’est tenue, il y a une dizaine de jours, au Palais de l’Europe.
Pour les deux hommes, invaincus depuis leurs débuts professionnels, l’heure de vérité approche. Mais pour être parfaitement digne d’en vivre l’occurrence, jamais encore le « Renard » de l’Ariane n’avait consenti autant d’efforts, de sacrifices. « J’ai fait ce qu’il fallait. Mis les ingrédients nécessaires dans ma prépa. C’est la première fois que je vais disputer un 10 rounds, mais je me sens prêt ! Jamais depuis que je suis passé pro, je n’ai travaillé aussi durement. Mais là, je suis « patate », chaud bouillant… »
« Doudou », son coach et homme de coin, se dit quant à lui « épaté »par l’abnégation déployée par ce gamin, dont il n’aurait jamais imaginé, en le voyant pour la première fois débarquer à la salle, qu’il puisse un jour accomplir pareille destinée. « Il a enchaîné deux entraînements par jour, le matin à CharlesEhrmann,
nd avec Jo [José Tavares, l’ancien pro, aujourd’hui entraîneur du Boxing club niçois], et le soir, ici, avec moi. Et, très franchement, je ne l’avais encore jamais vu aussi fort, aussi puissant dans ses coups. Au point, parfois, que j’ai eu l’impression de faire la leçon avec un poids welter. Ces derniers jours, il m’a réellement bluffé »...
Une place dans l’Histoire
À seulement quelques heures d’un rendez-vous forcément historique (depuis le 23 février 2001 et le sacre du regretté Christophe Canclaux, plus aucun Niçois n’a jamais été champion de France professionnel), Joubij Douly Assad, entraîneur au grand coeur, semble bien plus stressé que s’il avait lui même à enfiler les gants. «J’aibiendumal à trouver le sommeil. Mais il faut s’imaginer ce que Rakib représente pour moi, c’est comme mon frère… » Alors de mettre à profit ces inopportunes nuits blanches, pour peaufiner le « game plan », la stratégie. « Théo boxe plus les pieds au sol. Rakyb est davantage dans la vitesse. On a donc travaillé ce qui a toujours fait son point fort. Il faudra simplement qu’il évite d’aller trop à la bagarre. C’est un styliste, avec plus de punch, d’impact qu’auparavant, mais un styliste malgré tout… »
Dans 17 jours, va s’ouvrir la 77e édition du Festival de Cannes. Si le poids mouche sait qu’il va sûrement devoir encore patienter avant que d’espérer fouler la Red carpet (on ne saurait trop conseiller, cependant, aux producteurs audacieux de s’intéresser à l’histoire incroyable de cet enfant des quartiers Est), il n’a pas pour autant l’intention de faire du cinéma, ce soir, en pénétrant dans un espace qu’il veut d’abord ciseler d’émotions.
Le garçon, fan absolu de Sugar Ray Léonard, au moins l’espace d’un soir, veut transformer Menton, la cité du citron, en capitale de la châtaigne. Y être « oscarisé », grâce à cette super-production dont il assure lui-même la mise en scène,
après en avoir écrit le plus décoiffant des scénarios…
« Je ne l’ai jamais senti aussi fort, aussi puissant. Il me bluffe, tous les jours ». Joubij Douly Assad, dit « Doudou », le « grand frère », coach et homme de coin...
« Bienvenue sur un golf très dynamique »
La Golf Cup Nice-Matin, c’est une belle première à Sainte-Maxime ? Cela s’est fait naturellement, puisque la Golf Cup Nice-Matin travaillait déjà avec les golfs Bluegreen, notamment à l’Estérel. C’était donc le souhait de tous de conserver une étape de la Golf Cup sur un golf Bluegreen. Nous sommes de ce fait ravis d’accueillir cette étape le 4 mai prochain.
Quelle est l’actualité du golf en ce moment ?
Nous poursuivons nos campagnes d’initiations gratuites, qui ont lieu régulièrement ici et qui permettent, pendant deux heures, de découvrir le golf, dans un cadre magnifique et avec des professionnels compétents. Nous avons aussi l’organisation de nombreuses compétitions, comme ce week-end avec la sixième édition de la Classic Mid-Amateurs et du Grand prix seniors..
Nous sommes en période de vacances les enfants ?
Pendant les vacances scolaires, nous proposons des stages de trois ou quatre jours, initiation, junior ou perfectionnement. Notre équipe d’enseignants est là pour accueillir, encadrer, conseiller et nous recevons beaucoup de monde. C’est très positif !
: le golf accueille