La Formule E ouvre le bal sur le circuit monégasque
Plus de 20 000 spectateurs, des surprises pendant la course, la famille princière sur le podium, le Grand Prix électrique a bien lancé la saison du sport mécanique en Principauté ce samedi.
La pluie était redoutée, ce sont finalement des rafales de vent qui ont fait frissonner le premier des trois Grands Prix de l’année en Principauté. Précédant l’Historique du 10 au 12 mai et le rendez-vous de F1 du 23 au 26 mai, le E-Prix a ouvert le bal dans cette météo saugrenue de cette fin avril qui n’a troublé ni les plus de 20 000 spectateurs ni les 22 bolides électriques alignés sur la grille de départ, engagés sur le circuit légendaire de la Principauté.
Première décennie
La huitième étape du championnat du monde de Formule E faisait escale à Monaco – après Misano et avant Berlin – pour la septième fois dans sa première décennie d’histoire. Certains n’y croyaient pas mais le format, dix ans plus tard, est encore là. Peaufiné avec les années pour capter l’intérêt du public vers cette variante électrique de la discipline automobile sur un bitume monégasque pourtant tant imprégné par la Formule 1.
Ce n’est certes pas encore la frénésie d’un dimanche de Grand Prix mais, entre les animations du village E-Prix installé sur le quai Antoine-1er et les pilotes se prêtant de bonne grâce à l’exercice de la séance de dédicaces, deux heures avant la course, au pied de
leurs garages respectifs, l’ambiance sympathique joue pour la discipline. Une mise en jambes aussi, pour les équipes de l’Automobile Club de Monaco et leur corps des commissaires de piste avant l’épineux mois de mai.
Le Prince dans les stands
Absent l’an dernier pour cause de
couronnement du roi Charles III au même moment à Londres, le prince Albert II n’a pas boudé son plaisir cette année, en parcourant les stands dès la mi-journée, d’écuries en écuries, saluant les pilotes et les professionnels de la compétition présents. Avant de rejoindre à la fin de la course le podium pour remettre à Mitch Evans – le
Néo-zélandais vainqueur de l’écurie Jaguar – son trophée en compagnie de la princesse Charlène et de leurs enfants, le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella.
Une séquence concluant une édition 2024 du E-Prix largement moins people que les précédentes. Mais, tout de même, marquée par la présence imposante du boxeur britannique Anthony Joshua. Un colosse d’1m98, médaillé olympique à Londres en 2012 qui a affolé les boîtiers des photographes.
La machine des Grand Prix est lancée, la suite au mois de mai.