Entretien des espaces naturels : ce que fait Antibes
Ils sont naturels, riches en biodiversité, inscrits et protégés car remarquables. Antibes-Juan-les-Pins a la chance de compter sur son territoire quatre espaces naturels sensibles (ENS) : le bois de la Garoupe, le Fort Carré, une zone maritime dans le Cap d’Antibes et la batterie du Graillon qui abrite le centre Posidonia. Soit près de 175 hectares sur terre et en mer. Tous ces sites sont la propriété du Conservatoire du littoral mais c’est la Ville qui en assure la gestion, la surveillance et l’entretien, via une convention.
Plus précisément, qu’est-ce qui est fait dans chaque espace ? Comment trouver le juste équilibre entre fréquentation touristique et protection ?
Les actions menées
Dans le parc de 4 hectares du Fort Carré, on limite le piétinement de la végétation en aménagement des parcours et surtout, on réintroduit des espèces locales, via une convention avec le lycée Campus Vert d’Azur (Nice-Matin du 20 avril) .On lutte aussi contre les Espèces Végétales Envahissantes (EEE) : pittosporum tobira, figuier de barbarie, etc. Sur le domaine public maritime du Cap d’Antibes, 160 hectares au total constitués en partie par le sentier du littoral les espèces exotiques envahissantes sont également traquées. Là, aussi des dispositifs contre le piétinement sont mis en place, avec un système de brise-pas qu’il faut régulièrement restaurer.
Dans le tout proche bois de Notre-Dame de la Garoupe, qui s’étend sur 9 hectares, le cheminement est délimité et les zones sensibles sont mises en défens.
Les anciens murets sont restaurés et entretenus. Le suivi sanitaire des ravageurs, comme le xylosandrus, est assuré avec l’INRAE. Côté batterie du Graillon, une surface totale de 1,7 hectare, on veille sur la belle pinède en plantant des arbres et en abattant ceux qui menacent de tomber.
Autant d’actions, et d’autres encore, qui font l’objet, chaque année, de subventions auprès de la Région et du Département, soit respectivement 15 000 euros pour 2024.