Ils font l’actu
UNE PROCHE DE JEAN-LOUIS MASSON ACCUSÉE DE « RACISME BANALISÉ »…
Lourde charge que celle du maire du Pradet contre son ex-première adjointe Valérie Rialland, aujourd’hui élue d’opposition et conseillère départementale LR ! D’autant plus qu’elle est rapportée dans un courrier officiel adressé à Jean-Louis Masson, président de conseil départemental du Var. Hervé Stassinos y dénonce le « dérapage » de Rialland, lors de l’assemblée générale de l’association locale de réinsertion Frat :
« On se croirait dans une république bananière. » « Si je n’ose croire qu’elle faisait référence à la couleur de peau de la personne visée, je ne peux que m’étonner de ce type de sorties de la part d’une personnalité publique », s’offusque l’édile varois, qui demande des excuses. En vain ? Si Valérie Rialland reconnaît
« une blague maladroite qui a fusé » au moment des votes « unanimes », elle évoque également « une expression courante qui se dit partout » .Dansla foulée, elle a d’ailleurs porté plainte pour « dénonciation calomnieuse » auprès du procureur de Toulon, mentionnant au passage d’autres « faits qui ont toutes les caractéristiques du harcèlement ».
...LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU VAR DEMANDE À ÉLEVER LE DÉBAT…
Pris à partie, Jean-Louis Masson a livré sa version de l’affaire. «Iln’yariende raciste. Le maire du Pradet se livre à des attaques de caniveau », réplique-t-il. Colistier de Valérie Rialland lors des dernières départementales, il « invite
les uns et les autres à prendre de la hauteur » et à faire de « la belle politique qui s’intéresse au fond ». Vraiment ?
…MAIS TOMBE DANS LE PIÈGE !
Entre Jean-Louis Massion et Hervé Stassinos, la tension était déjà montée d’un cran sur le dernier Salon de l’agriculture, sans que ça ne s’ébruite jusqu’ici. Accompagné de Christian Estrosi, le maire du Pradet est apparu quelques secondes sur le stand du Var. Inacceptable pour Jean-Louis Masson !
« Il m’a dit “Casse-toi”, avant de me faire sortir par deux agents de la sécu, relate Stassinos, ex-LR qui a soutenu Emmanuel Macron en 2022. Il ne manquait plus qu’il ajoute “pauvre con”, comme Sarkozy… » « Et alors ? Personne ne l’a invité, se justifie le président du conseil départemental, également président de la fédération LR 83. On ne s’impose pas comme ça ! »
Pas sûr que Masson, en passionné de randonnée en montagne, ait vraiment pris beaucoup de hauteur, sur le coup. Ni quand il conseille à la députée RN Laure Lavalette de… « cesser de nous infliger son orgueil révélateur de sa faiblesse ».
POUR DAVID LISNARD, L’IA, CE N’EST PAS BIG BROTHER…
Alors que la Ville va se doter de 17 « caméras intelligentes » pour surveiller le prochain Festival de Cannes, le maire David Lisnard précise sa position sur l’IA : « Il faut encadrer l’usage de l’intelligence artificielle pour préserver le respect des libertés individuelles. » Pas de Big Brother donc, mais l’élu LR est néanmoins favorable à l’usage de l’IA sur le plan sécuritaire « On ne peut pas et on ne doit pas se passer de ces nouveaux outils technologiques car la délinquance, elle, ne s’en prive pas », justifie Lisnard avant de résumer sa pensée : « L’IA, c’est comme pour une arme. Aux mains d’un délinquant qui tue, c’est mal. Dans celles d’un policier qui protège, c’est bien. »
...ET LE COMPTE DES EFFECTIFS N’Y EST PAS
D’un côté David Lisnard se félicite de pouvoir expérimenter ces caméras. De l’autre, il s’insurge contre la diminution du nombre d’unités de renfort CRS (deux au lieu de cinq) affectées cette année au Festival de Cannes. Et s’indigne de la baisse continue des effectifs de police nationale au commissariat local. Il a donc fait adopter à l’unanimité une motion pour réclamer des policiers, qui sera adressée… au ministère de l’Intérieur.
M. Z. ET A. C.